Mieux comprendre, planifier et construire nos milieux de vie.

Articles

  • Accès à une saine alimentation chez les aînés

    03 novembre 2018

    L’accès à des aliments sains comprend l’ensemble des facteurs permettant à chacun, quelle que soit sa condition socioéconomique ou physique, d’accéder à un commerce d’alimentation ou à tout autre lieu offrant des aliments diversifiés et de valeur nutritive élevée. L’accessibilité comprend à la fois les dimensions de la proximité géographique, du coût des aliments et des capacités cognitives et physiques requises pour s’approvisionner. Dans un contexte où la population est vieillissante, l’accès à une saine alimentation chez les aînés représente un enjeu important, d’autant plus que les personnes aînées sont souvent plus vulnérables sur les plans physique et économique.

  • Accessibilité des aliments

    13 avril 2018

    Ensemble des facteurs permettant à chacun, quelle que soit sa condition socioéconomique ou physique, d’accéder à un commerce d’alimentation ou à tout autre lieu offrant des aliments. L’accessibilité comprend à la fois les dimensions de la proximité géographique, du coût des aliments et des capacités cognitives et physiques requises pour s’approvisionner. L’accès géographique à un commerce d’alimentation est considéré comme faible au-delà d’une distance d’un kilomètre en milieu urbain et de seize kilomètres en milieu rural.

    Sources : Vivre en Ville, d’après Québec. OQLF, s.d. ; Québec. INSPQ, 2013.

  • Accessibilité des milieux de vie : la mobilité active des aînés

    20 octobre 2018

    La possibilité, pour les aînés, de recourir aux modes déplacement actifs pour se rendre de manière autonome à différentes destinations (lieu de résidences, commerces, services, équipements publics, etc.) est un élément essentiel de l’accessibilité d’une collectivité.

    La mobilité active constitue par ailleurs un facteur particulièrement déterminant pour la qualité de vie des aînés, plus à risque de se trouver en situation de vulnérabilité sociale, économique, ou physique.

  • Accessibilité universelle

    21 octobre 2018

    L’accessibilité universelle est le caractère d’un produit, procédé, service, information ou environnement qui, dans un but d’équité et dans une approche inclusive, permet à toute personne de réaliser des activités de façon autonome et d’obtenir des résultats équivalents.

    Source : Groupe Défi Accessibilité, cité dans Société Logique, 2012 [PDF]

  • activité de proximité

    15 janvier 2015

    Les activités de proximité désignent les activités qui répondent aux besoins du quotidien ; leur rayonnement est principalement local. Les épiceries, les écoles et les pharmacies en sont des exemples.

    On se rend aux activités de proximité de manière fréquente, souvent improvisée, pour satisfaire des besoins usuels. Leur répartition sur le territoire favorise la proximité avec le bassin de population concerné et ainsi la constitution de milieux de vie complets et la réduction des déplacements.

  • Adaptation aux changements climatiques

    11 décembre 2013

    L’adaptation aux changements climatiques est un processus permettant aux sociétés de s'ajuster en réponse aux modifications de leur environnement, afin de limiter les impacts négatifs des changements climatiques, voire de bénéficier des conséquences positives. Les stratégies d'adaptation visent à augmenter la résilience et réduire la vulnérabilité des milieux, organisations, collectivités et individus face aux effets connus ou anticipés de l'évolution du climat. La mise en place de telles actions gagne à être combinée avec les mesures de lutte contre les changements climatiques, qui visent notamment à réduire les émissions de gaz à effet de serre.

  • Agriculture urbaine

    01 décembre 2013

    L’agriculture urbaine désigne à la fois un ensemble d’activités agricoles pratiquées en milieu urbain, un mouvement citoyen de réappropriation de l’espace urbain à des fins alimentaires et un outil de développement durable pour les collectivités. Dans les pays en développement, elle constitue souvent une stratégie de subsistance alimentaire des ménages en situation de pauvreté alors qu’elle constitue davantage, dans les pays développés, une revendication citoyenne en faveur d’un meilleur accès à une saine alimentation et à des milieux de vie de qualité.

  • Aliment adéquat

    06 mars 2019

    Des aliments « adéquats » sont des denrées qui satisfont aux besoins alimentaires des consommateurs, compte tenu de leur âge, de leurs conditions physiques et socioéconomiques. Les aliments doivent être salubres pour la consommation humaine et exempts de substances nocives, comme les contaminants provenant de procédés industriels ou agricoles, notamment les résidus de pesticides ou d’hormones. Des aliments adéquats doivent également être culturellement acceptables.

    Source : Nations Unies. HCDH, 2010.

  • Alimentation de proximité

    24 août 2014

    La proximité a une dimension spatiale, liée à la distance physique entre le lieu de production, le lieu d’échange et le lieu de consommation, et une dimension relationnelle, liée au nombre d’intermédiaires entre le producteur et le consommateur. L’alimentation de proximité réfère à l’approvisionnement régulier en aliments produits à l’intérieur du bassin alimentaire régional, distribués au sein de circuits courts impliquant un nombre limité d’intermédiaires et accessibles à distance de marche du lieu de résidence.

  • Aménagement transitoire

    29 avril 2017

    Le design d’aménagements transitoires constitue une démarche de planification et d’intervention sur l’espace public, menée ou encadrée par une municipalité : elle permet d’appréhender la transformation d’un site ou d'un bâtiment vacant, ou encore d’un espace public inadapté, à court et à moyen termes, et de nourrir la réflexion plus large entourant un projet de réaménagement permanent, qu’il soit seulement envisagé ou officiellement prévu. Afin de mettre en valeur un espace et de le rendre attrayant pour la communauté, le design d’aménagements transitoires mise sur la modestie, la flexibilité, le faible coût et la rapidité de mise en œuvre.

  • Analyse du cycle de vie

    07 décembre 2013

    L’analyse du cycle de vie vise à déterminer les impacts environnementaux d’un produit, d’un procédé ou d’un service depuis l’extraction des matières premières jusqu’à la fin de vie, en passant par la fabrication, l’emballage, la distribution et l’utilisation. Pour les entreprises, les concepteurs et les gouvernements, elle sert d’outil d’aide à la décision dans la mise en œuvre du développement durable.

    Sources : Écobâtiment, d’après Québec. OQLF, 2013 et Quantis, s. d.

  • Apaisement de la circulation

    12 décembre 2013

    L’expression « apaisement de la circulation » regroupe un éventail de mesures visant généralement à réduire la vitesse ou le nombre des véhicules. Celles-ci permettent de parvenir à un partage plus équitable de la rue entre les différents usagers, en accordant une place accrue aux plus vulnérables : piétons, cyclistes, enfants, aînés, personnes à mobilité réduite, etc. Le rétrécissement de la largeur de la rue, l’ajout d’obstacles au tracé, la surélévation de portions de la voie (pour les traverses piétonnes), ou encore le changement de revêtement constituent les interventions les plus répandues d’apaisement de la circulation.

  • Approche écosystémique

    24 août 2014

    L’approche écosystémique est une stratégie d’analyse et d’action qui considère l’élément traité comme partie intégrante d’un écosystème, soit un complexe dynamique et cohérent formé d’organismes vivants et de l’environnement dans lequel et avec lequel ils interagissent. Cette approche, qui se veut holistique, repose sur une analyse multiscalaire, incluant les processus, les fonctions et les interactions essentiels entre les organismes et leur environnement. Elle vise à replacer l’être humain au sein même de l’écosystème, à maintenir la biodiversité et la viabilité des écosystèmes naturels, et ainsi maintenir les fonctions écologiques essentielles aux activités humaines.

  • Autopartage et véhicules en libre-service

    17 septembre 2018

    L’autopartage est un service permettant à l’adhérent d’avoir accès à un véhicule automobile sans en être propriétaire, moyennant des frais d’adhésion et d’utilisation. Cette pratique permet de profiter ponctuellement des avantages de l’automobile, sans avoir à en assumer les coûts de possession, non plus que la responsabilité de l’entretien et du stationnement (Vivre en Ville et Accès transports viables, 2013).

  • Autopromotion

    23 octobre 2013

    L’autopromotion est une démarche immobilière, accompagnée par des professionnels, qui permet à un groupe de personnes, physiques ou morales, d’accéder à la propriété en investissant ensemble dans un projet conçu spécifiquement pour répondre à leurs besoins en termes d’espace et de financement, sans l’intermédiaire d’un promoteur. Le groupe d’autopromotion assure alors la maîtrise d’ouvrage, c’est-à-dire qu’il fixe les besoins et les objectifs du projet, gère le budget et le calendrier de réalisation, mais sans s’occuper de la réalisation des travaux.

  • Bassin alimentaire

    13 avril 2018

    Aire géographique desservant une agglomération en produits agroalimentaires. Il s’agit d’un concept similaire à celui de bassin versant pour les cours d’eau, qui prend en considération les flux de matières de leur origine à leur destination finale.

    Sources : Vivre en Ville, d’après Michigan State University Extension, 2013.

  • Bilan carbone

    24 août 2016

    Le bilan carbone, ou empreinte carbone, exprime la somme des émissions de gaz à effet de serre (directes ou indirectes) attribuables à l’activité humaine sur un territoire donné. Il s’exprime en masse d’équivalent CO2 (éq. CO2).

    Source : Vivre en Ville, d’après Québec. OQLF, 2010.

  • Ceinture verte

    12 février 2015

    Une ceinture verte est un réseau d’espaces naturels ou agricoles protégés qui ceinturent un territoire urbanisé, comme une agglomération ou une municipalité. Les constructions et les activités y sont restreintes dans le but de contrôler l’urbanisation et de protéger le territoire et les activités qui en dépendent (agriculture, foresterie, tourisme, etc). L’accès à la nature, les services écologiques rendus à la collectivité et la préservation du patrimoine culturel font également partie des objectifs visés par la mise en place de ceintures vertes.

  • Centralité

    25 août 2014

    Une centralité désigne une concentration d’activités ayant un pouvoir structurant sur un territoire plus large. L’importance des activités (économique, politique, culturelle, etc.) et les caractéristiques physiques du lieu (emplacement, accessibilité, densité, etc.) renforcent à la fois l’effet d’attraction et de diffusion d’une centralité.

    On distingue deux types de centralités. La centralité d’agglomération (centre-ville, centre secondaire) a un pouvoir structurant tant à l’échelle du quartier qu’à l’échelle de l’agglomération et exprime parfois une thématique dominante, comme les loisirs ou l’éducation. La centralité locale (noyau villageois, rue principale, cœur de quartier) a un pouvoir structurant à l’échelle du quartier, voire, en milieu peu densément urbanisé, à l’échelle d’un territoire plus vaste.

  • Circuit court

    08 janvier 2014

    Mode de commercialisation des aliments impliquant au plus un intermédiaire entre l’entreprise de production (ou de transformation) et le consommateur. Il existe différents dispositifs de mise en marché en circuits courts, par exemple la vente à la ferme (kiosque et autocueillette), le marché public ou l’agriculture soutenue par la communauté (ASC).

    Sources : Vivre en Ville, d’après Québec. MAPAQ, s.d.

  • Collectivité viable

    02 décembre 2013

    Une collectivité viable est un milieu de vie qui répond aux besoins fondamentaux de ses résidents, est favorable à leur santé et assure leur qualité de vie. Son mode de développement favorise l’équité, respecte la capacité des écosystèmes et permet d’épargner les ressources naturelles, énergétiques et financières : elle peut se maintenir à long terme.

  • Compacité / Densité

    05 décembre 2013

    Densité et compacité sont deux notions indissociables si l’on veut réellement tirer profit de leurs avantages. La densité brute se rapporte au nombre de logements sur une superficie donnée, peu importe la forme et l’agencement des bâtiments et des espaces publics ou privés. La compacité, quant à elle, réfère au rapport entre les surfaces bâties et non bâties. Il s’agit d’une manière d’occuper le territoire, de façon à créer des liens (physiques et sociaux) en limitant les vides et les discontinuités. La compacité permet de créer des milieux de vie à la fois denses et conviviaux, respectueux de l’échelle humaine et favorables à la création d’une ville des courtes distances. Ce mode d’occupation du territoire se veut une réponse aux problèmes engendrés par l’étalement urbain.

  • Consolidation et requalification urbaines

    07 juin 2016

    La consolidation et la requalification urbaines sont deux modes d’urbanisation qui misent sur les opportunités de développement ou de redéveloppement à l’intérieur même des milieux urbanisés.

    Plus précisément, la consolidation urbaine consiste à optimiser l’utilisation du territoire afin d’en assurer la rentabilité, de retenir ou d’y attirer de nouvelles activités et de tirer profit des qualités d’un milieu de vie déjà habité (commerces, transport en commun, arbres matures, etc). Les projets d’amélioration de l’espace public, de modifications aux bâtiments existants incluant le recyclage architectural ainsi que les projets d’insertion et de densification permettent d’assurer la pérennité et la prospérité des milieux ainsi consolidés.

    La requalification urbaine, quant à elle, consiste à modifier les qualités physiques d’un milieu afin de lui attribuer une nouvelle vocation. Généralement, elle s’accompagne de la consolidation du milieu visé, de la création de nouveaux espaces publics - incluant l’ouverture de nouvelles rues - et de projets de construction favorisant la diversification des activités.

  • Corridor d'urbanisation

    07 juin 2016

    Les corridors d’urbanisation sont ces grands territoires urbanisés qui s’étirent généralement, mais pas systématiquement, du centre d’une agglomération vers sa périphérie, ce qui correspond également à l’itinéraire suivi quotidiennement par une importante part des déplacements automobiles.

    Ces corridors sont desservis par une voie primaire ou une voie secondaire – que les ingénieurs en transport nomment artère et collectrice – qui permet de traverser et de relier entre elles les différentes parties d’une agglomération, d’une ville ou d’un quartier, et plus particulièrement leurs principales concentrations d’activités. Leur largeur est variable, mais s’étend théoriquement sur 800 mètres de chaque côté des voies de desserte, soit une distance pouvant être franchie à pied en dix minutes (Vivre en Ville, 2014).

    Il s’agit d’une sous-division morphologique de la ville, d’une échelle intermédiaire entre celles de l’agglomération et du quartier, qui permet aux acteurs locaux d’appréhender plus facilement les enjeux métropolitains dans le cadre de leurs exercices de planification et de leurs interventions.

    Un corridor d’urbanisation peut être composé de plusieurs municipalités locales, voire de plusieurs municipalités régionales de comté (MRC). De même, une même municipalité peut se situer au croisement de deux corridors d’urbanisation différents.

  • Défis du vieillissement en aménagement

    20 octobre 2018

    Le vieillissement de la population est un phénomène en pleine croissance. Si nombre d’aînés sont encore actifs aujourd’hui, l’éventualité qu’ils perdent de leur autonomie ou qu’ils soient touchés par une incapacité pose un défi d’aménagement pour leur permettre, notamment, de continuer à se déplacer en toute sécurité. Le vieillissement de la population exige que les collectivités s’ajustent sur le plan de l’offre résidentielle, de transport et de services. Très peu de municipalités sont prêtes à répondre adéquatement à ces besoins aujourd’hui, ce qui présente une opportunité d’améliorer et de rendre plus durables les milieux de vie, pour tous.

  • Densité

    21 octobre 2018

    La densité résidentielle brute se définit comme le rapport entre le nombre de logements d’un quartier et la superficie totale de ce dernier. Puisqu’elle fournit un portrait global d’une portion de territoire définie, cette mesure peut être utilisée pour évaluer la rentabilité des espaces et des équipements publics mis en place dans un quartier. À l’opposé, la densité résidentielle nette, qui ne considère que les espaces constructibles du quartier en excluant notamment les espaces publics, ne peut être utilisée que pour évaluer la rentabilité des investissements effectués sur les sites privés.

    Voir aussi Compacité.

  • Dépendance à l'automobile

    07 décembre 2013

    Le concept de dépendance à l’automobile reflète le fait que cette dernière soit devenue indispensable pour l’ensemble des déplacements quotidiens d’une majeure partie de la population. L’automobile est aujourd’hui le principal moyen de transport pour 80 % de la population québécoise (Gravel, 2014). L’aménagement du territoire influence directement le mode de transport privilégié par la population. Une urbanisation étalée augmente les distances à parcourir, ce qui provoque une utilisation massive de l’automobile.

  • Dernier kilomètre alimentaire

    10 octobre 2018

    Le concept du « dernier kilomètre alimentaire » réfère à la distribution des aliments dans la dernière partie de la chaîne d’approvisionnement, soit la livraison finale des denrées périssables aux points de vente alimentaire dans les collectivités (marchés publics, épiceries, dépanneurs, banques alimentaires, etc.). La logistique du dernier kilomètre pose plusieurs défis pour les acteurs de l’alimentation locale, notamment en raison de la congestion due au nombre de véhicules présents en milieu urbain près des lieux de distribution ainsi que la fréquence des trajets à vide qui implique des coûts de transport supplémentaires. Le dernier kilomètre représente le kilomètre le plus coûteux de la chaîne logistique alimentaire.

  • Désert alimentaire

    13 septembre 2017

    Désert alimentaire

    Au sens strict, il s'agit d'un secteur où les habitants n’ont accès à aucun commerce d’alimentation. Sur le plan urbanistique, c’est souvent un secteur monofonctionnel, dépourvu de la plupart des services. D'un point de vue santé publique, il s'agit d'une zone dépourvue de sources d’aliments sains à un coût acceptable (notamment des fruits et légumes frais) et dont la population est défavorisée socioéconomiquement.

    Marais alimentaire

    Secteur à faible statut socioéconomique où l'accessibilité géographique des aliments non nutritifs est élevée.

    Sources : Vivre en Ville, d’après Québec. OQLF, 2012; Québec. INSPQ, 2013.

  • Design actif en contexte hivernal

    08 février 2017

    L’approche d’aménagement axée sur le design actif cherche à créer des environnements urbains favorables aux saines habitudes de vie. Les conditions hivernales des différentes municipalités du Québec viennent bouleverser les comportements et les habitudes de la population : de l’endroit où elle consomme à la manière de se divertir, sans oublier le mode de transport qu’elle privilégie. L’approche du design actif doit par conséquent prendre en considération les contraintes imposées par l’hiver.

  • Droit à l'alimentation

    06 mars 2019

    Le droit à l’alimentation est un droit humain reconnu internationalement, qui correspond au droit fondamental d’avoir, en tout temps, un accès physique et économique régulier, permanent et libre à des aliments en quantité et en qualité suffisantes, dans le respect des traditions culturelles du peuple dont est issu le mangeur. Les municipalités peuvent contribuer de façon substantielle à la mise en oeuvre de ce droit, en complémentarité avec les autres mesures mises en place par l’État.

  • Échelle humaine

    17 octobre 2017

    Notion clé de l'urbanisme, l'échelle humaine est la caractéristique d'un environnement physique que les individus peuvent percevoir favorablement et s'approprier. Elle repose sur des formes adaptées aux dimensions humaines, mais aussi sur un parti pris qui donne la priorité aux personnes dans l'aménagement.

  • Écoquartiers

    19 septembre 2013

    Un écoquartier a vocation à être un modèle d’urbanisation qui assure la qualité de vie de ses résidents et permet de réduire considérablement l’utilisation des ressources naturelles, énergétiques et financières, durant sa construction et via le mode de vie de ses habitants. Réalisation d’une collectivité viable à l’échelle du quartier, il tient compte de considérations liées à la mobilité, à la densité et à la forme urbaine; il assure une meilleure mixité sociale et des activités; il favorise la participation citoyenne.

  • Efficacité énergétique

    07 décembre 2013

    L’efficacité énergétique est déterminée par plusieurs facteurs :

    • la réduction de la demande énergétique par des stratégies passives (p. ex., l’orientation solaire ou la ventilation naturelle) ;
    • la sélection des formes d’énergie les plus efficaces en fonction du besoin (mazout, électricité, biomasse, etc.) ;
    • le recours aux technologies les plus appropriées ;
    • le choix des équipements et des procédés les plus performants.

    Elle fait aussi appel à des mesures de sensibilisation, notamment auprès du consommateur, de manière à influencer son comportement et à lui permettre de faire des choix éclairés.

    Source : Vivre en Ville, d'après Québec. OQLF, 2010.

  • Entrée charretière

    25 août 2014

    L’entrée charretière est le lien entre la voie publique et un terrain privé adjacent, aménagé pour permettre le passage des véhicules. Il y a fréquemment confusion entre ce terme et le « bateau de porte », lequel réfère à une dépression sur la longueur du trottoir pour permettre le passage d’une voiture. Or, il s’agit d’une des façons d’aménager une entrée charretière, et un bateau de porte peut permettre le passage d’une voie publique à une autre (ex : d’une rue à une ruelle).

  • Équité

    15 janvier 2015

    L’équité urbaine est un objectif qu’une ville peut poursuivre en résorbant les inégalités et les exclusions, relatives à l'accès à ses différentes composantes. Elle repose sur des politiques publiques permettant à chacun d’habiter dignement le territoire, de participer à la vie publique, culturelle, politique (p. ex. droits des groupes minoritaires, accès aux espaces publics, participation citoyenne), d’accéder aux lieux d’emploi et de services, mais aussi d’apporter une juste contribution sur le plan économique et fiscal.

  • Étalement urbain

    10 octobre 2014

    L’étalement urbain est un phénomène marqué par un éparpillement des activités et une suburbanisation résidentielle aux différentes échelles du territoire. Il est notamment soutenu par de faibles valeurs foncières en marge des villes-centre, une approche routière de l’accessibilité, et un urbanisme fonctionnaliste. L’étalement permet rarement de renforcer la cohérence, le dynamisme et la vitalité des entités urbaines ou villageoises auquel il s’accroche. Les ménages et activités qui l’alimentent cherchent plutôt à profiter des attraits et de l’abordabilité de ces milieux d’accueil.

  • Externalité

    07 décembre 2013

    Issu du vocabulaire économique, le terme « externalité » reflète l’impact positif ou négatif d’une activité, de production ou de consommation, dont le coût n’est pas transposé dans le prix du produit ou du service. Adapté au vocabulaire du développement durable, ce terme réfère directement à l’impact, qu’il soit économique, social ou environnemental, sans nécessairement lui donner une valeur économique. Bien qu’une externalité puisse être positive (ex : la création d’emplois indirects suite à l’implantation d’une entreprise), l’externalité négative est plus souvent pointée du doigt, en raison des conséquences subies par un (ou des) tiers parti(s) n’ayant pas été impliqué dans les décisions entourant l’activité. La pollution de l’air et les émissions de CO2 sont, par exemple, des externalités négatives liées au transport, qu’il est difficile de quantifier mais dont les conséquences ne sont pas pour autant négligeables.

  • Form-based Code

    18 novembre 2018

    LE FORM-BASED CODE

    Le form‑based code code est un règlement d'urbanisme qui se substitue au règlement de zonage. Il s'en distingue de deux façons.

    D'une part, il met l’accent sur les formes urbaines plutôt que sur les usages. Il encadre, notamment en les illustrant, tant les éléments de conception du domaine privé comme l'implantation, le gabarit, la volumétrie et les caractéristiques architecturales des bâtiments, leur relation à la rue et la localisation du stationnement, que les éléments de conception le domaine public comme les trottoirs, les plantations, le mobilier urbain, l'affichage, le stationnement sur rue et les voies de circulation (Fontaine, 2013 ; L'Atelier Urbain, 2017).

    D'autre part, il divise le territoire en entités d’aménagement (définies par l’ambiance et le caractère distincts d’un secteur) ou en transects (différents paysages urbains sur un gradient rural-urbain) qui correspondent à des intensités urbaines recherchées et auxquelles différentes règles s'appliquent (Chicago Metropolitan Agency for Planning, s. d.). Il participe ainsi, plus efficacement que le zonage fonctionnaliste, à la création de milieux de vie mixtes et diversifiés, voire complets.

    Au Québec, les municipalités peuvent remplacer ou compléter leur règlement de zonage par un form‑based code, ou encore de bonifier leurs règlements d'urbanisme à caractère discrétionnaire (p. ex., plans d'implantation et d'intégration architecturale), à condition de respecter les dispositions de la Loi sur l'aménagement et l'urbanisme.

  • Gestion du stationnement

    15 janvier 2015

    Pour les autorités municipales, la gestion du stationnement consiste à intervenir sur l’offre, la demande et l’aménagement des cases tant sur rue que hors rue. Alors que la démarche traditionnelle consiste à aligner l’offre sur la demande et parfois à préconiser des retouches esthétiques sur les aires de stationnement, la gestion intégrée tient compte de l’ensemble des enjeux liés au stationnement, tout en contribuant à la vitalité et à la qualité des milieux de vie. Elle cherche à limiter la demande, puis ajuste l’offre en fonction de cette dernière, et aborde l’aménagement des cases sous l’angle de l’intégration urbaine et de l’optimisation de l’espace.

  • Habitat durable

    08 septembre 2017

    L’habitat durable désigne un milieu bâti, dont les habitations qui le composent, contribuant au développement de collectivités viables. Au-delà du caractère écologique des bâtiments, la notion d’habitat durable fait référence à un cadre de vie confortable et attrayant qui soutient des modes de vie eux-mêmes durables.

    En effet, l'habitat durable est, d'une part, axé sur la performance énergétique des habitations et la réduction de l'empreinte écologique (notamment à l'égard du bilan énergétique) de leurs occupants dans l'ensemble de leurs activités. Il est, d'autre part, conçu pour contribuer à la qualité du milieu de vie et pour répondre aux besoins de ménages aux profils variés.

  • Habitation visitable

    18 novembre 2018

    Une habitation conçue pour être visitable est censée profiter au plus grand nombre de personnes possible. Les amis handicapés, les membres âgés de la famille, les nouveaux parents qui utilisent une poussette pour bébé, les visiteurs se déplaçant au moyen d’une aide à la mobilité et les gens qui déménagent des meubles y trouvent tous leur compte. Une habitation visitable intègre trois caractéristiques d’accessibilité essentielles selon la Société canadienne d'hypothèques et de logement (Canada. SCHL, 2016) :

    • une entrée de plain-pied;
    • un dégagement de 81 cm pour toutes les portes intérieures du rez-de-chaussée;
    • une salle de toilette ou, de préférence, une salle de bains complète au rez-de-chaussée permettant un rayon de braquage de 150 cm.
  • Hiérarchie des voies urbaines

    11 juin 2015

    Hiérarchie des voies urbaines

    Du point de vue urbanistique, les voies de circulation sont classées selon leur tracé (ce qu'elles relient et ce qu'elles traversent) ainsi que la vocation qui leur est attribuée. Du point de vue des transports, elles le sont plutôt selon leur usage (comment elles sont utilisées pour former différents parcours). Certains conflits d'usage et de cohabitation peuvent survenir lorsque ces deux classifications ne concordent pas (p. ex. lorsqu'une voie tertiaire est désignée, en transport, et utilisée comme une collectrice).

    Voie primaire

    En urbanisme, la voie primaire traverse et structure la ville, notamment en reliant différents quartiers entre eux. Elle peut être assimilée à ce qu’on appelle, dans les transports, une artère, c’est-à-dire une voie de transit.

    Voie secondaire

    En urbanisme, la voie secondaire traverse et structure un quartier ou une de ses parties. Elle peut être assimilée à ce que le domaine des transport appelle une collectrice, soit une voie qui sert à relier un quartier à une artère.

    Voie tertiaire

    En urbanisme, la voie tertiaire sert uniquement à desservir les bâtiments qui la bordent. En transport, elle peut être assimilée à une voie d'accès.

  • Îlots de chaleur urbains

    24 octobre 2013

    Un îlot de chaleur urbain est un secteur urbanisé où les températures sont plus élevées que dans les secteurs environnants. Il est le résultat des choix d’aménagement des milieux de vie, notamment la minéralisation des surfaces. Cet enjeu local est préoccupant pour les villes puisqu’il entraîne de nombreuses conséquences néfastes, entre autres sur la santé.

  • Impermeabilisation des sols

    17 octobre 2014

    L’imperméabilisation des sols est le résultat de leur artificialisation par l’urbanisation, qu’elle soit dense ou étalée. Les toits, les surfaces minéralisées (comme l’asphalte et le béton) et même les espaces gazonnés empêchent le sol d’absorber l’eau de pluie et de fonte et la font plutôt ruisseler. Au lieu d’alimenter la végétation environnante ou de percoler vers la nappe phréatique, cette eau va alors lessiver sur son passage terre, agrégats, limon, résidus de sels de déglaçage, huile à moteur et autres matières polluantes.

  • Infrastructure cyclable

    21 août 2018

    Les infrastructures cyclables regroupent l’ensemble des aménagements et équipements dédiés aux déplacements à vélo, notamment les voies cyclables, les espaces de stationnement ou encore les technologies de gestion de la circulation. La mise en place d’infrastructures cyclables vise à sécuriser les déplacements à vélo et contribue à en augmenter le nombre.

  • Infrastructure verte

    11 décembre 2013

    Les infrastructures sont les installations de base, souvent en souterrain, qui soutiennent l’exercice des activités humaines. Il existe deux grandes familles d’infrastructures : les infrastructures grises (routes, égouts, etc.) et les infrastructures vertes. Ces dernières forment un réseau d’espaces verts, naturels (boisés, cours d’eau, habitats écologiques, etc.) ou aménagés (parcs, jardins, terres agricoles, etc.) qui soutiennent la vie d’espèces animales et végétales indigènes, les processus écologiques, la qualité de l’air et de l’eau, et qui contribuent à la santé humaine et la qualité de vie. Bien qu’il soit souvent difficile de concevoir leurs contours et leurs impacts, l’efficacité des infrastructures vertes est tributaire d’une planification soignée, tenant compte de leur implantation de l’échelle locale à l’échelle régionale, de même que leurs interactions avec les infrastructures grises.

  • Insécurité alimentaire

    13 septembre 2017

    Accès inadéquat ou incertain aux aliments en raison d’un manque de ressources financières. Cela peut aller de la peur de manquer de nourriture à la privation de nourriture une journée entière en l’absence d’un revenu suffisant pour se nourrir.

    Source : Statistique Canada, 2011.

  • Intermodalité

    25 octobre 2013

    Les pratiques intermodales se rapportent à l’utilisation de plusieurs modes de transport distincts au cours d’un même déplacement. Cette pratique peut être facilitée par l’articulation d’une offre de transport multimodale au sein d’interfaces appelés pôles d’échanges, de même que par une approche intégrée de l’information destinée à l’usager et de la tarification des services. La flexibilité et l’efficacité d’une offre de transport intermodale permet de diminuer le recours à l’automobile privée et constitue un volet d’une stratégie de mobilité durable.

  • Intersection conviviale

    11 septembre 2018

    L’intersection de rues tertiaires, où se rencontrent deux ou plusieurs chaussées (Québec. MTMDET, 2017) de rues locales, est traditionnellement aménagée de manière à répondre à des défis de sécurité routière et de fluidité de la circulation. Sous sa forme traditionnelle, elle apparaît comme un des espaces publics les moins conviviaux. L’aménagement d’une intersection conviviale appelle un changement radical d’approche, centré sur la qualité de l’espace, le confort qu’il offre aux personnes et sa capacité à favoriser les liens sociaux.

  • L’évaluation d’impact sur la santé (EIS)

    21 février 2018

    L’évaluation d’impact sur la santé (EIS) est une démarche prospective d’analyse des impacts potentiels d’une politique, d’un programme ou d’un projet sur la santé de la population. Développée depuis environ deux décennies dans les pays anglo-saxons, l’EIS est un outil d’aide à la décision, qui vise à formuler des recommandations basées sur des informations scientifiques et contextuelles afin d’atténuer les impacts négatifs et de renforcer les impacts positifs d’une politique publique sur la santé.

    Elle fournit des informations utiles aux décideurs et aux responsables de la mise en œuvre de projets pour améliorer la qualité de leurs décisions et favoriser le développement de projets favorables à la santé et au bien-être des populations.

  • La ville des 15 minutes

    23 mars 2021

    La ville des 15 minutes est un concept qui prône une organisation de la ville faisant en sorte que les habitants ont accès à la plupart de leurs destinations de travail, de magasinage, de soins, d’éducation et de loisir en moins d’un quart d’heure de marche ou de vélo. Il combine les concepts de milieux de vie complets et de ville polycentrique, tout en adoptant la perspective individuelle plutôt que la perspective collective.

  • Localisation des activités

    02 décembre 2013

    La localisation des activités désigne la distribution et l’implantation des destinations d’emplois et de services (études, achats, soins, loisirs, etc.) sur un territoire donné. Elle renvoie tant aux décisions immobilières qu’à leur encadrement par les collectivités.

    Par leur localisation, les activités dessinent la structure de la ville et déterminent les pratiques et les modes de vie. Elles influencent notamment l’animation des milieux de vie, la mobilité et les coûts de desserte en services publics.

  • Localisation écoresponsable des bureaux

    18 septembre 2019

    Une localisation écoresponsable des activités de bureaux correspond à un choix d'emplacement qui intègre des critères éthiques, sociaux et environnementaux.

    La localisation d’une entreprise a en effet des incidences directes sur les synergies urbaines, la qualité de vie des travailleurs et les émissions de gaz à effet de serre générés par les déplacements quotidiens des clients et des employés. Par ailleurs, de plus en plus d’organisations reconnaissent la localisation de leurs bureaux comme un élément central de leur stratégie corporative, tant pour se distinguer dans leur industrie que pour attirer et retenir les meilleurs talents.

  • Logement abordable

    25 octobre 2013

    Au Canada, un logement est considéré comme abordable si les frais de logement (loyer ou hypothèque, incluant les taxes foncières et les frais de chauffage) représentent moins de 30 % du revenu mensuel brut du ménage qui l’occupe. Plusieurs stratégies existent au Québec afin de répondre aux problèmes d’abordabilité. Les logements subventionnés comptent parmi les plus connus, mais les stratégies peuvent également inclure l’accession à la propriété à prix abordable. La notion d’abordabilité tend de plus en plus à considérer l’interaction entre les dépenses en matière de logement et celles liées au transport. Les politiques publiques à l’égard du logement abordable sont appelées à évoluer en conséquence.

  • Logistique des systèmes alimentaires de proximité

    30 septembre 2018

    L’amélioration des systèmes alimentaires de proximité (SAP) passe notamment par l’optimisation de leur logistique. Celle-ci regroupe l’ensemble des activités et des processus qui permettent d’assurer le flux efficient des produits alimentaires et de l’information, du point d’origine au point de consommation, en passant par les points d’entreposage et de distribution (d’après OQLF, 2013). L’optimisation de la logistique est identifiée comme étant l’un des principaux leviers pour améliorer la performance des SAP.

  • Lutte contre les changements climatiques

    05 décembre 2013

    La lutte contre les changements climatiques est une stratégie d'intervention visant à éviter et limiter les perturbations du système climatique causées par les activités humaines. Aussi appelée atténuation, ou mitigation, elle consiste à mettre en œuvre des politiques destinées à réduire les émissions de gaz à effet de serre et favoriser la séquestration de carbone.

  • Maintien des aînés dans leur milieu de vie

    03 novembre 2018

    Maintenir les aînés dans leur milieu de vie exige de créer des environnements qui répondent à leurs besoins spécifiques, notamment en ce qui concerne l’habitation, la mobilité et l’accès aux commerces, aux services et aux lieux de loisir. Les enjeux spécifiques au vieillissement de la population peuvent être pris en considération dans l’aménagement des villes et des villages, de leur forme urbaine, de leurs rues, des espaces publics et des bâtiments, ainsi que dans les politiques publiques.

  • Marchabilité et potentiel piétonnier

    15 avril 2019 | Mise à jour: 19 mai 2021

  • Milieu de vie complet

    11 décembre 2013

    Milieu où il est possible à la fois d'habiter et d’effectuer la majorité de ses activités quotidiennes (consommer, se récréer, aller à l'école primaire, voire secondaire) à distance de marche. Un milieu de vie complet est généralement caractérisé par une mixité d’activités et d’usages, ce qui lui permet d'assumer un rôle de centralité locale, voire régionale (auquel cas il concentrera souvent, en plus, de nombreux emplois).

  • Mixité des activités

    05 décembre 2013

    La mixité des activités réfère à la présence de différentes activités dans un même lieu : activités résidentielles et socioéconomiques (bureaux, commerces, institutions, services publics, parcs, etc.). Cette diversité s’observe à l’échelle de la rue (mixité horizontale) ou à l’intérieur d’un même bâtiment (mixité verticale). La mixité des activités d’un lieu entraîne l’utilisation de ce dernier à différentes fins (mixité d’usages) et est une condition essentielle à ce que l’entité urbaine à laquelle appartient ce lieu exerce une diversité de fonctions et devienne un milieu de vie complet. La notion de mixité s'oppose à celle de ségrégation des activités.

  • Mobilité durable

    18 janvier 2018

    La mobilité durable réfère à la mise en place d’une politique globale des déplacements qui applique les composantes du développement durable aux transports. Elle repose donc sur un système de transport :

    • qui permet aux individus de satisfaire leurs principaux besoins d’accès d’une manière équitable, sécuritaire et compatible avec la santé;
    • dont le coût est raisonnable, qui fonctionne efficacement, qui offre un choix de moyens de transport et qui appuie une économie dynamique;
    • qui minimise la consommation d’espace et de ressources, qui s’intègre au milieu et qui réduit les émissions de gaz à effet de serre ainsi que les déchets.

    (Vivre en Ville, d’après Québec. OQLF, 2017, et Centre pour un transport durable, 2002)

  • Mode de vie physiquement actif

    17 décembre 2013

    Mode de vie où des activités physiques sont intégrées au quotidien, tant pour le loisir que pour des raisons utilitaires comme les déplacements. Dans un contexte où la population est de plus en plus sédentaire, avec d’importants problèmes de santé publique associés, la promotion d’un tel mode de vie participe de politiques publiques en matière de prévention et d’amélioration de la santé.

    Plusieurs caractéristiques de l’environnement bâti dans lequel évoluent les individus peuvent influencer l’adoption et le maintien d’un mode de vie physiquement actif. Des milieux de vie compacts où diverses activités sont rapprochées des résidences, un design de rues qui facilite et sécurise les déplacements, ainsi qu’un service de transport collectif accessible et efficace, sont parmi ces caractéristiques.

  • navettage

    07 décembre 2013

    Le navettage correspond aux déplacements quotidiens effectués par les personnes entre leur lieu de résidence et celui de leur occupation principale.

    La logique de la concentration des emplois dans les centres urbains n’est pas le seul phénomène à l’origine du navettage. La moitié du navettage serait attribuable à des échanges entre les milieux ruraux.

    Sources : Vivre en Ville, d’après Harris et collab., 2008

  • Park(ing) Day

    30 septembre 2016

    Le Park(ing) Day est un évènement annuel mondial développé en 2005 par l'organisme Rebar, à San Francisco. L'évènement vise à susciter un débat sur l'occupation de l'espace public par la voiture et à présenter des alternatives. Citoyens, professionnels, organismes et artistes sont ainsi invités à transformer, le temps d'une journée, des cases de stationnement sur rue en espaces conviviaux, artistiques et verdoyants.

    Source : Vivre en Ville, d'après Accès Transports Viables, 2016 et Park(ing) Day Montréal, s.d.

  • Perméabilité de la trame urbaine

    11 décembre 2013

    La perméabilité de la trame urbaine réfère à la possibilité de traverser un îlot ou un quartier de façon directe et efficace, par une diversité de modes de déplacement. La perméabilité résulte de la trame de rues, de sa hiérarchie et de sa forme, ainsi que de l'absence de barrières physiques entre les milieux.

  • Placottoir

    30 septembre 2016

    Le placottoir est un espace public conçu en prolongement du trottoir, sur la chaussée, et généralement en remplacement de cases de stationnement. On le retrouve principalement sur les rues commerciales. Formé d’une plateforme au niveau du trottoir, intégrant du mobilier et de la végétation, le placottoir est un lieu de détente et de rencontre ouvert à tous (City of Vancouver, 2016 ; Plateau-Mont-Royal, 2016). Au Québec, ce type d’aménagement est habituellement installé de façon temporaire pour la saison estivale, ou intégré à un aménagement transitoire.

    Traduction du néologisme anglais «parklet», le terme «placottoir» est généralement employé dans la région de Montréal pour décrire ce type d’espace public. L’expression «stationnement pour piétons» lui est préférée dans la région de Québec (ADUQ et CRE-Montréal, 2016).

  • Potentiel piétonnier

    19 octobre 2016 | Mise à jour: 25 mai 2021

    Le potentiel piétonnier d'un milieu (aussi appelé « marchabilité », traduction littérale du terme anglais : walkability) représente sa capacité à faciliter les déplacements utilitaires à pied (Reyburn, 2010). Il s'agit des caractéristiques qui rendent ledit milieu propice à la marche et non de la mesure du nombre ou du pourcentage des déplacements effectués à pied. Ainsi, il est possible qu’un quartier au très faible potentiel piétonnier ait une proportion plus élevée de résidents se déplaçant à pied qu’un quartier au fort potentiel piétonnier (p. ex., en raison des caractéristiques socioéconomiques des habitants).

    Les éléments sont considérés selon qu'ils assurent un confort et une sécurité aux piétons, qu'ils permettent aux personnes de rejoindre des destinations variées dans un délai raisonnable et qu'ils offrent un intérêt visuel dans les parcours piétonniers (Southworth, 2005, cité dans Québec. INSPQ, 2014).

  • Problématique des systèmes alimentaires

    11 avril 2017

    Un système alimentaire durable est un réseau de collaboration territorial qui intègre la production, la transformation, la distribution, la consommation de produits alimentaires et la gestion des matières résiduelles, dans le but d’accroître la santé environnementale, économique et sociale de la collectivité. Il comprend les acteurs, les activités et les infrastructures interpellés par la sécurité alimentaire d’une population et repose sur une gouvernance alimentaire territoriale. Des initiatives en faveur des systèmes alimentaires durables se multiplient partout dans le monde afin de résoudre les nombreux enjeux auxquels ils font face.

  • Problématique du stationnement

    17 octobre 2014

    Les villes sont prises avec la question apparemment insoluble du stationnement : les quartiers les plus attractifs suscitent une demande toujours croissante de stationnement, mais l’abondance de cases nuit à la qualité des milieux de vie. Or, la croissance de l’offre de stationnement s’avère incompatible avec de nombreux objectifs des municipalités, comme la lutte contre l'étalement urbain ou l’essor du transport en commun et des déplacements actifs. Mieux appréhender cette question exige de revoir la place de l’automobile dans la ville, notamment de reconsidérer la quantité et la localisation des cases de stationnement.

  • Projet urbanistique

    17 juin 2016

    Le projet urbanistique incarne la vision du devenir d’une collectivité. Il prend la forme d’un plan indiquant clairement les formes et les activités envisagées pour son développement et spécifie les modalités de sa mise en œuvre : où, comment et quand intervenir. Il illustre les choix d’urbanisation souhaitables, reflète la capacité d’accueil des milieux déjà urbanisés et précise comment employer et répartir la croissance dans l’espace.

    Le terme « projet urbanistique » s’assimile à celui de « projet urbain », utilisé en France pour définir les plans dont se dotent certaines municipalités afin d’orienter le développement de leur territoire ou des parties de celui-ci en déterminant les formes qu’il doit prendre. Depuis quelques décennies, il est employé afin d’opposer cette façon d’encadrer le développement à l’urbanisme fonctionnaliste, qui s’attarde quant à lui très peu aux formes (Toussaint et Zimmermann, 1998 ; Ingallina, 2008). Toutefois, puisque le terme « projet urbain » est généralement employé pour décrire toutes sortes de projets prenant place en milieu urbanisé, celui de « projet urbanistique » est ici préféré.

  • Protection du territoire et des activités agricoles

    12 février 2015

    La protection du territoire et des activités agricoles désigne l’ensemble des actions, lois et règlements visant à assurer la pérennité de l'agriculture :

    • en évitant la perte de terres arables, notamment dans le cas de l’urbanisation;
    • en luttant contre la fragilisation du territoire et des activités agricoles, notamment due à une cohabitation avec des activités non compatibles;
    • en valorisant la production agricole durable et locale.
  • Quartier privé (ou Gated community)

    05 août 2017

    Souvent bien connu sous son appellation anglophone de gated community, le quartier privé est est un lotissement résidentiel fermée, sécurisé et géré par une association de propriétaires (Le Goix, 2003). Il varie en taille : ce peut être un ensemble résidentiel d'une cinquantaine de lots ou encore une véritable ville clôturée de 15 000 habitants (Blakely et Snyder, 1997). Avec la croissance de l’insécurité urbaine et des inégalités, il a rapidement gagné en popularité depuis les années 1990 partout dans le monde, et en particulier aux États‑Unis.

  • Recyclage des bâtiments

    07 décembre 2013

    Le recyclage d’un bâtiment est une opération par laquelle un nouveau cycle d’utilisation ou une nouvelle fonction est attribué audit bâtiment. On distingue le recyclage en deux catégories, selon l’objectif :

    • La réhabilitation consiste à ajuster le bâtiment à de nouveaux usagers et/ou de nouvelles façons d’occuper l’espace, sans en changer la vocation.
    • La conversion, quant à elle, va plus loin en modifiant la fonction du bâtiment pour éviter sa désaffection.

    Il existe en général deux façons de procéder, soit par la restauration, donc sans modifier l’état d’origine, ou au contraire par la transformation du bâtiment, le plus souvent pour affirmer son appartenance au monde contemporain tout en respectant son histoire.

  • Relocalisation de l'alimentation

    14 janvier 2019

    Processus consistant à repenser la répartition et l'implantation des différentes activités et infrastructures alimentaires dans un territoire donné. Plus largement, il s'agit de repenser le rapport de l'alimentation aux lieux. La définition de ce que représente le « local » n'est pas absolue et peut justement faire l'objet d'une adaptation à chaque contexte.

  • Réseau structurant de transport en commun

    25 octobre 2013

    La notion de réseau structurant de transport en commun est utilisée pour décrire un, ou un ensemble de parcours offrant un niveau de service suffisant pour influencer l’organisation du territoire – en favorisant par exemple la densification des villes. Ce réseau joue également un rôle déterminant dans l’organisation de l’ensemble des transports collectifs d’une région. Un mode de transport n’est pas structurant en lui-même, cette caractéristique découle plutôt de la qualité de l’offre de service et de l’articulation étroite entre la planification de la mobilité et l’aménagement du territoire.

  • Rue à sens unique

    25 septembre 2016

    Le sens unique est une méthode de gestion de la circulation rendue populaire parallèlement à l’essor de l’automobile. Il a notamment pour objectif de réduire le nombre de conflits entre les usagers de la rue, d’assurer la fluidité de la circulation véhiculaire, d'accroître l’offre de stationnement, ou encore de limiter la circulation de transit.

    En dépit des avantages longtemps mis de l’avant, ces aménagements sont de plus en plus remis en question : les sens uniques sont associés à différents problèmes, dont certains sont liés aux vitesses véhiculaires plus élevées.

  • Rue complète

    03 juillet 2023

    La rue complète vise à créer des espaces publics accessibles et sécuritaires à tous les usagers, peu importe leur âge et leur capacité, grâce à des aménagements physiques dédiés aux différents modes de déplacement. Sauf lorsqu’elle est associée à un « régime routier », cette approche ne passe pas systématiquement par une réduction de l’espace accordé aux véhicules ou par une réduction des vitesses. Au contraire, pour offrir ces aménagements ségrégués (voies de circulation, voies réservées pour le transport en commun, voies cyclables, trottoirs), les rues complètes nécessitent souvent des emprises plus généreuses que les rues conventionnelles. Le terme « rues conviviales » est parfois utilisé pour désigner des rues complètes. Néanmoins, ce terme comporte une signification plus large, pouvant également englober la notion de rue apaisée.

  • Rue partagée

    26 février 2015 | Mise à jour: 03 juillet 2023

    La rue partagée est une voie publique où l’ensemble des modes de déplacement cohabitent sans ségrégation physique et où les règles de circulation diffèrent d’une rue traditionnelle. Les piétons sont prioritaires et l'aménagement permet aux usagers de déceler, de façon instinctive, que le partage de la chaussée y est particulier.

  • Rue piétonne

    08 septembre 2016

    Une rue piétonne est une rue aménagée en fonction des piétons : ses aménagements sont permanents et résultent d’une volonté claire de privilégier le piéton à tout autre mode de transport notamment motorisé (Québec. OQLF, 2016 ; Ville de Montréal, 2014).

    Contrairement aux rues partagées (aussi appelées zones de rencontres) ou aux autres zones à priorité piétonne, la circulation automobile y est interdite ou fortement restreinte.

    La piétonnisation réfère pour sa part à l’opération consistant à limiter l'accès d'une rue aux seuls piétons (Québec. OQLF, 1981).

  • Sécurité alimentaire

    15 janvier 2015

    Sécurité alimentaire

    Accès physique et économique à une nourriture suffisante, saine et nutritive permettant à toute la population de satisfaire ses besoins nutritionnels et ses préférences alimentaires pour mener une vie saine et active. La sécurité alimentaire est un concept englobant, qui inclut également les principes suivants :

    • l’aptitude de chacun à acquérir des aliments est assurée;
    • l’accès à une information simple, fiable et objective qui permet de faire des choix éclairés est assuré;
    • les aliments sont obtenus d’une manière qui respecte la dignité humaine;
    • la consommation et la production d’aliments reposent sur des valeurs sociales à la fois justes, équitables et morales;
    • les aliments sont produits et distribués d’une manière respectueuse d’un système agroalimentaire durable.

    Source : Québec. MSSS, 2008

    Insécurité alimentaire

    Accès inadéquat ou incertain aux aliments en raison d’un manque de ressources financières. Cela peut aller de la peur de manquer de nourriture à la privation de nourriture une journée entière en l’absence d’un revenu suffisant pour se nourrir.

    Source : Statistique Canada, 2011.

  • Sécurité des déplacements actifs

    25 février 2015

    La sécurité réfère à une situation où les conditions matérielles, économiques ou politiques font en sorte que les personnes sont hors de danger. Dans le cas plus précis de la sécurité routière, il est question d’un ensemble de mesures destinées à protéger les personnes (CNRTL, s.d.; Québec. OQLF, 2008).

    En matière de déplacements actifs, les mesures de sécurité privilégiées sont d'ordinaire d'ordre technologique, ou bien relèvent de la sensibilisation des usagers de la route quant aux comportements fautifs. Les racines environnementales de l'insécurité sont rarement prises en considération. Or, l'aménagement et la forme des milieux de vie sont indissociables de la sécurisation des déplacements actifs.

  • Sécurité sur les strips commerciales

    01 octobre 2021

    Dominé par des voies de circulation à caractère routier marqué, un nombre réduit d’intersections et de vastes aires de stationnement en façade, l’environnement des strips commerciales, est particulièrement hostile (Gehl, 2011) et dangereux (Southworth, 2005) pour les piétons et les cyclistes.

  • Sociocratie

    04 mars 2019

    La sociocratie est un mode de gouvernance orienté sur le consentement, où l’on concerte tous les membres du groupe pour prendre une décision, mais sans rechercher l’unanimité. Contrairement au consensus, le consentement ne cherche pas à ce que tous les membres approuvent une proposition, mais plutôt à ce qu’on traite toutes les objections afin que plus aucun ne s’y oppose (Cohabitat Québec, s. d.).

  • Stationnement dans les centralités

    16 mars 2018

    La centralité (p. ex. le centre-ville, la rue principale, le noyau villageois, le cœur de quartier) et le stationnement sont engagés dans un mariage malheureux. La centralité a besoin du stationnement pour accueillir une grande partie des visiteurs qu’elle attire et serait pénalisée par une pénurie de stationnement, qu’elle soit réelle ou perçue. Pourtant, les aires de stationnement peuvent altérer les atouts de la centralité à l’origine de son attractivité : le nombre et la proximité des activités socioéconomiques, l’échelle humaine du milieu, la qualité et le caractère distinctif du milieu.

  • Stationnement en structure

    25 août 2014

    Stationnement offert dans une structure bâtie, qu’elle soit étagée ou souterraine. En souterrain, un tel stationnement peut être situé au sous-sol d’un bâtiment ou sous sa cour, ou encore sous un espace public. Un stationnement étagé peut être intégré au bâtiment qu’il dessert, ou alors occuper la totalité d’un bâtiment pour desservir un îlot ou un quartier.

  • strip commerciale

    05 décembre 2013

    Une strip commerciale est un corridor suburbain à vocation commerciale de basse densité, accordant une place généreuse à la voiture (larges chaussées, vastes aires de stationnement de surface situées devant ou tout autour des bâtiments, absence de trottoirs, etc.), et dont la voie principale constitue généralement la seule connexion possible entre les différents lotissements résidentiels, les concentrations d’édifices à bureaux et les centres commerciaux du secteur.

    Source : Vivre en Ville, adapté de ICF International, Freedmand Tung et Sasaki, 2010.

  • Strips commerciales : des corridors incontournables au Québec

    01 octobre 2021

    Les boulevards et les routes à vocation commerciale, communément appelées strips commerciales, sont des voies de communication structurantes, traversant et délimitant des milieux variés. Elles prennent la forme de corridors urbains ou suburbains, le plus souvent de basse densité, où une place généreuse est accordée à la voiture (larges chaussées, intersections imposantes, vastes stationnements, absence fréquente de trottoirs, etc.) et permettant un accès direct aux parcelles qui longent leur tracé.

  • Système alimentaire

    13 avril 2018

    Ensemble des acteurs, infrastructures et activités impliqués dans la sécurité alimentaire d’une population.

  • Système alimentaire durable

    15 janvier 2015

    Un système alimentaire durable (SAD) est un réseau de collaboration territorial qui intègre la production, la transformation, la distribution et la consommation de produits alimentaires ainsi que la gestion des matières résiduelles, dans le but d’accroître la santé environnementale, économique et sociale de la collectivité. Il comprend les acteurs, les activités et les infrastructures soutenant la sécurité alimentaire d’une population et repose sur une gouvernance alimentaire territoriale (Vivre en Ville, d’après FCM, 2010; GIEC, 2014).

  • Trame écologique

    24 août 2014

    Une trame écologique est formée d’un réseau favorable à la réalisation des processus écologiques liant les organismes et leur environnement (décomposition, évolution des espèces, etc.). Elle comprend principalement :

    • des réservoirs de biodiversité, où cette dernière est suffisamment riche pour assurer le fonctionnement des habitats naturels;
    • des corridors écologiques, assurant des connexions entre les réservoirs de biodiversité pour permettre les déplacements des espèces.

    Les processus écologiques ne répondant pas aux limites administratives d’un territoire, la planification d’une trame écologique doit tenir compte de plusieurs échelles, du quartier (parcs, végétation sur rue, éléments naturels des terrains privés, etc.) à l’agglomération (les rivières et plans d’eau, la connexion des milieux naturels aux boisés urbains, etc.).

  • Trame urbaine

    25 août 2014

    La trame urbaine réfère au maillage des voies de circulation d’une ville.

    Elle se caractérise par :

    • les voies, qui sont définies par leur tracé (ce qu’elle relient, ce qu’elle traversent), leur connectivité, leur largeur, leur usage;
    • les îlots, dont la taille et la forme sont définies par l’assemblage des différentes voies;
    • les parcelles, qui correspondent au découpage de l’îlot en différents morceaux destinés à accueillir des bâtiments.

    La trame peut être, en tout ou en partie :

    • orthogonale, lorsque les voies se croisent en perpendiculaire et forment des îlots rectangulaires;
    • organique, lorsque les voies suivent des tracés sinueux, formant parfois des boucles, voire se terminant en cul-de-sac, soit en raison du relief, soit pour influencer le type de circulation ou la vitesse des véhicules qui les empruntent;
    • radioconcentrique, lorsque les voies convergent vers un même point ou rayonnent de celui-ci (par exemple, une place ou un équipement public d’importance) et forment des îlots irréguliers, comme des trapèzes.
  • Transit mall

    30 juillet 2020

    Le transit mall est un concept d’aménagement de rues, généralement à vocation commerciale, où les piétons, les cyclistes et un ou des modes de transport en commun cohabitent sur un espace public convivial. La circulation automobile y est interdite ou fortement restreinte.

  • Transit-oriented development (TOD)

    25 octobre 2013

    Développé par Peter Calthorpe en 1993, le concept de Transit-oriented development se veut une approche visant à favoriser l’articulation de l’urbanisation et du transport collectif. Le TOD propose l’établissement de collectivités dans lesquelles les habitants peuvent facilement accéder à pied (c’est-à-dire dans un rayon approximatif de 600 mètres) à un noyau de services et de commerces et à une station de transport collectif. Cette approche urbanistique a été mise en oeuvre plus particulièrement en Amérique du Nord. L’influence de ces initiatives sur la modification des comportements de mobilité de la population varie en fonction du contexte local et de la prise en compte des principes à la base du concept de TOD.

  • Urbanisation intercalaire

    24 août 2014

    Il est question d’urbanisation intercalaire lorsque celle-ci se fait sur un terrain situé à l’intérieur même du territoire urbanisé. Ce terrain est souvent viabilisé, c’est-à-dire que les infrastructures nécessaires à l’urbanisation sont en place, la plupart du temps parce que le site avait déjà été urbanisé avant d’être délaissé. Il s’agit donc d’une forme de densification, axée sur la mise en valeur de terrains sous-utilisés, permettant entre autres d’éviter l’étalement urbain, de renforcer la cohérence urbaine et de mieux rentabiliser les investissements publics.

  • Vélorue

    04 juillet 2023

    Limitée à 30 km/h, la vélorue vise à faciliter et à sécuriser les déplacements des cyclistes, qui peuvent notamment circuler n’importe où sur la chaussée. Les règles et les aménagements pour les piétons sont les mêmes que sur une rue conventionnelle.

  • Verdissement en contexte de densification

    19 mai 2017

    Le verdissement en contexte de densification vise à contrer les conséquences négatives des projets immobiliers sur la qualité des milieux de vie. Il vise un objectif double : préserver les qualités existantes des secteurs déjà urbanisés, en plus de contribuer à leur verdissement. Plus largement, il vise aussi à créer des milieux de vie agréables et favorables à la santé.

  • Ville d’hiver : la mobilité active des aînés

    02 novembre 2018

    Permettre aux aînés de satisfaire leurs besoins quotidiens à pied en toute saison impose aux collectivités de relever trois défis : démographique, urbanistique et climatique. Trois ensembles de facteurs réduisent considérablement leur capacité à se déplacer avec aisance et en sécurité dans ces conditions :

    1. le déclin de leur motricité et de leur mobilité associé à leur vieillissement;
    2. l’aménagement des milieux de vie et les options de mobilité peu adaptés à leurs besoins; ainsi que
    3. l’obscurité, la froideur et, de plus en plus, en raison des changements climatiques, l’alternance des précipitations de pluie et de neige associées à l’hiver mouillé québécois.
  • Ville d'hiver et changements climatiques

    29 septembre 2018

    Une ville d’hiver se définit comme un ensemble urbain subissant les cinq éléments de base suivants (Pressman, 1995) :

    1. une température normalement sous le seuil du gel;
    2. des précipitations, habituellement sous forme de neige;
    3. un nombre restreint d'heures d'ensoleillement;
    4. des périodes prolongées des trois éléments ci-dessus;
    5. des variations saisonnières.
  • Ville nourricière

    31 juillet 2018

    Milieu de vie assurant à l'ensemble de ses résidants un accès à des aliments frais et sains. Elle repose sur cinq ingrédients principaux: un territoire productif, des entreprises prospères et responsables, un accès amélioré aux aliments sains, un demande de proximité accrue et un cycle de vie optimisé, auxquels s'ajoute une gouvernance alimentaire locale.

  • Vulnérabilité

    11 décembre 2013

    Condition résultant de facteurs physiques, sociaux, économiques ou environnementaux, qui prédispose les éléments exposés à la manifestation d’un aléa à subir des préjudices ou des dommages. La vulnérabilité climatique est le résultat de l’interaction de trois paramètres :

    • l’exposition aux aléas, soit les événements climatiques : le type, l’ampleur et le rythme des variations du climat et des événements climatiques auxquels les communautés et les écosystèmes sont exposés;
    • la sensibilité: la proportion dans laquelle un élément exposé, une collectivité ou une organisation est susceptible d’être affecté (positivement ou négativement) par la manifestation d’un aléa (événement climatique);
    • la capacité d’adaptation : la capacité des communautés et des écosystèmes à s’ajuster pour faire face aux changements climatiques afin de minimiser les effets négatifs et de tirer profit des avantages. (Ouranos, 2010)
  • Zone prioritaire d'aménagement

    24 août 2014

    Une zone prioritaire d’aménagement est un lieu susceptible de faire l’objet, de façon prioritaire, d’un aménagement 
ou d’un réaménagement dans une optique de consolidation urbaine à court, moyen ou long terme. Une telle zone peut être identifiée, généralement à l’intérieur du périmètre d’urba­nisation d’une municipalité, par une MRC dans son schéma d’aménagement. Cela a pour objectif de limiter le plus pos­sible l’établissement d’activités à caractère urbain à l’exté­rieur des zones urbaines existantes ou à développer.

    Source : Vivre en Ville, inspiré de Québec, 2014; Québec. 
MAMOT, 2010.