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Vulnérabilité

Condition résultant de facteurs physiques, sociaux, économiques ou environnementaux, qui prédispose les éléments exposés à la manifestation d’un aléa à subir des préjudices ou des dommages. La vulnérabilité climatique est le résultat de l’interaction de trois paramètres :

  • l’exposition aux aléas, soit les événements climatiques : le type, l’ampleur et le rythme des variations du climat et des événements climatiques auxquels les communautés et les écosystèmes sont exposés;
  • la sensibilité: la proportion dans laquelle un élément exposé, une collectivité ou une organisation est susceptible d’être affecté (positivement ou négativement) par la manifestation d’un aléa (événement climatique);
  • la capacité d’adaptation : la capacité des communautés et des écosystèmes à s’ajuster pour faire face aux changements climatiques afin de minimiser les effets négatifs et de tirer profit des avantages. (Ouranos, 2010)

Résultats de recherche pour : "Vulnérabilité"

  • Stationnement dans les centralités

    La centralité (p. ex. le centre-ville, la rue principale, le noyau villageois, le cœur de quartier) et le stationnement sont engagés dans un mariage malheureux. La centralité a besoin du stationnement pour accueillir une grande partie des visiteurs qu’elle attire et serait pénalisée par une pénurie de stationnement, qu’elle soit réelle ou perçue. Pourtant, les aires de stationnement peuvent altérer les atouts de la centralité à l’origine de son attractivité : le nombre et la proximité des activités socioéconomiques, l’échelle humaine du milieu, la qualité et le caractère distinctif du milieu.
  • Collectivité viable

    Une collectivité viable est un milieu de vie qui répond aux besoins fondamentaux de ses résidents, est favorable à leur santé et assure leur qualité de vie. Son mode de développement favorise l’équité, respecte la capacité des écosystèmes et permet d’épargner les ressources naturelles, énergétiques et financières : elle peut se maintenir à long terme.
  • Intermodalité

    Les pratiques intermodales se rapportent à l’utilisation de plusieurs modes de transport distincts au cours d’un même déplacement. Cette pratique peut être facilitée par l’articulation d’une offre de transport multimodale au sein d’interfaces appelés pôles d’échanges, de même que par une approche intégrée de l’information destinée à l’usager et de la tarification des services. La flexibilité et l’efficacité d’une offre de transport intermodale permet de diminuer le recours à l’automobile privée et constitue un volet d’une stratégie de mobilité durable.
  • Design actif en contexte hivernal

    L’approche d’aménagement axée sur le design actif cherche à créer des environnements urbains favorables aux saines habitudes de vie. Les conditions hivernales des différentes municipalités du Québec viennent bouleverser les comportements et les habitudes de la population : de l’endroit où elle consomme à la manière de se divertir, sans oublier le mode de transport qu’elle privilégie. L’approche du design actif doit par conséquent prendre en considération les contraintes imposées par l’hiver.
  • Accessibilité des milieux de vie : la mobilité active des aînés

    La possibilité, pour les aînés, de recourir aux modes déplacement actifs pour se rendre de manière autonome à différentes destinations (lieu de résidences, commerces, services, équipements publics, etc.) est un élément essentiel de l’accessibilité d’une collectivité. La mobilité active constitue par ailleurs un facteur particulièrement déterminant pour la qualité de vie des aînés, plus à risque de se trouver en situation de vulnérabilité sociale, économique, ou physique.
  • Autopromotion

    L’autopromotion est une démarche immobilière, accompagnée par des professionnels, qui permet à un groupe de personnes, physiques ou morales, d’accéder à la propriété en investissant ensemble dans un projet conçu spécifiquement pour répondre à leurs besoins en termes d’espace et de financement, sans l’intermédiaire d’un promoteur. Le groupe d’autopromotion assure alors la maîtrise d’ouvrage, c’est-à-dire qu’il fixe les besoins et les objectifs du projet, gère le budget et le calendrier de réalisation, mais sans s’occuper de la réalisation des travaux.