Déplacements actifs
Déplacements, généralement utilitaires, pour lesquels l'énergie est fournie par l'être humain par le biais d'un effort musculaire sur le parcours qui mène à sa destination. La marche et le vélo sont les modes de déplacement actifs les plus courants.
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Les infrastructures cyclables regroupent l’ensemble des aménagements et équipements dédiés aux déplacements à vélo, notamment les voies cyclables, les espaces de stationnement ou encore les technologies de gestion de la circulation. La mise en place d’infrastructures cyclables vise à sécuriser les déplacements à vélo et contribue à en augmenter le nombre.
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La mobilité durable réfère à la mise en place d’une politique globale des déplacements qui applique les composantes du développement durable aux transports. Elle repose donc sur un système de transport :
- qui permet aux individus de satisfaire leurs principaux besoins d’accès d’une manière équitable, sécuritaire et compatible avec la santé;
- dont le coût est raisonnable, qui fonctionne efficacement, qui offre un choix de moyens de transport et qui appuie une économie dynamique;
- qui minimise la consommation d’espace et de ressources, qui s’intègre au milieu et qui réduit les émissions de gaz à effet de serre ainsi que les déchets.
(Vivre en Ville, d’après Québec. OQLF, 2017, et Centre pour un transport durable, 2002)
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Le potentiel piétonnier d'un milieu (aussi appelé « marchabilité », traduction littérale du terme anglais : walkability) représente sa capacité à faciliter les déplacements utilitaires à pied (Reyburn, 2010). Il s'agit des caractéristiques qui rendent ledit milieu propice à la marche et non de la mesure du nombre ou du pourcentage des déplacements effectués à pied. Ainsi, il est possible qu’un quartier au très faible potentiel piétonnier ait une proportion plus élevée de résidents se déplaçant à pied qu’un quartier au fort potentiel piétonnier (p. ex., en raison des caractéristiques socioéconomiques des habitants).
Les éléments sont considérés selon qu'ils assurent un confort et une sécurité aux piétons, qu'ils permettent aux personnes de rejoindre des destinations variées dans un délai raisonnable et qu'ils offrent un intérêt visuel dans les parcours piétonniers (Southworth, 2005, cité dans Québec. INSPQ, 2014).
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Le Park(ing) Day est un évènement annuel mondial développé en 2005 par l'organisme Rebar, à San Francisco. L'évènement vise à susciter un débat sur l'occupation de l'espace public par la voiture et à présenter des alternatives. Citoyens, professionnels, organismes et artistes sont ainsi invités à transformer, le temps d'une journée, des cases de stationnement sur rue en espaces conviviaux, artistiques et verdoyants.
Source : Vivre en Ville, d'après Accès Transports Viables, 2016 et Park(ing) Day Montréal, s.d.
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Le placottoir est un espace public conçu en prolongement du trottoir, sur la chaussée, et généralement en remplacement de cases de stationnement. On le retrouve principalement sur les rues commerciales. Formé d’une plateforme au niveau du trottoir, intégrant du mobilier et de la végétation, le placottoir est un lieu de détente et de rencontre ouvert à tous (City of Vancouver, 2016 ; Plateau-Mont-Royal, 2016). Au Québec, ce type d’aménagement est habituellement installé de façon temporaire pour la saison estivale, ou intégré à un aménagement transitoire.
Traduction du néologisme anglais «parklet», le terme «placottoir» est généralement employé dans la région de Montréal pour décrire ce type d’espace public. L’expression «stationnement pour piétons» lui est préférée dans la région de Québec (ADUQ et CRE-Montréal, 2016).
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Le sens unique est une méthode de gestion de la circulation rendue populaire parallèlement à l’essor de l’automobile. Il a notamment pour objectif de réduire le nombre de conflits entre les usagers de la rue, d’assurer la fluidité de la circulation véhiculaire, d'accroître l’offre de stationnement, ou encore de limiter la circulation de transit.
En dépit des avantages longtemps mis de l’avant, ces aménagements sont de plus en plus remis en question : les sens uniques sont associés à différents problèmes, dont certains sont liés aux vitesses véhiculaires plus élevées.
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