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Déplacements actifs
Déplacements, généralement utilitaires, pour lesquels l'énergie est fournie par l'être humain par le biais d'un effort musculaire sur le parcours qui mène à sa destination. La marche et le vélo sont les modes de déplacement actifs les plus courants.
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Accessibilité des milieux de vie : la mobilité active des aînés
20 octobre 2018
La possibilité, pour les aînés, de recourir aux modes déplacement actifs pour se rendre de manière autonome à différentes destinations (lieu de résidences, commerces, services, équipements publics, etc.) est un élément essentiel de l’accessibilité d’une collectivité.
La mobilité active constitue par ailleurs un facteur particulièrement déterminant pour la qualité de vie des aînés, plus à risque de se trouver en situation de vulnérabilité sociale, économique, ou physique.
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Apaisement de la circulation
12 décembre 2013
L’expression « apaisement de la circulation » regroupe un éventail de mesures visant généralement à réduire la vitesse ou le nombre des véhicules. Celles-ci permettent de parvenir à un partage plus équitable de la rue entre les différents usagers, en accordant une place accrue aux plus vulnérables : piétons, cyclistes, enfants, aînés, personnes à mobilité réduite, etc. Le rétrécissement de la largeur de la rue, l’ajout d’obstacles au tracé, la surélévation de portions de la voie (pour les traverses piétonnes), ou encore le changement de revêtement constituent les interventions les plus répandues d’apaisement de la circulation.
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Autopartage et véhicules en libre-service
17 septembre 2018
L’autopartage est un service permettant à l’adhérent d’avoir accès à un véhicule automobile sans en être propriétaire, moyennant des frais d’adhésion et d’utilisation. Cette pratique permet de profiter ponctuellement des avantages de l’automobile, sans avoir à en assumer les coûts de possession, non plus que la responsabilité de l’entretien et du stationnement (Vivre en Ville et Accès transports viables, 2013).
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Défis du vieillissement en aménagement
20 octobre 2018
Le vieillissement de la population est un phénomène en pleine croissance. Si nombre d’aînés sont encore actifs aujourd’hui, l’éventualité qu’ils perdent de leur autonomie ou qu’ils soient touchés par une incapacité pose un défi d’aménagement pour leur permettre, notamment, de continuer à se déplacer en toute sécurité. Le vieillissement de la population exige que les collectivités s’ajustent sur le plan de l’offre résidentielle, de transport et de services. Très peu de municipalités sont prêtes à répondre adéquatement à ces besoins aujourd’hui, ce qui présente une opportunité d’améliorer et de rendre plus durables les milieux de vie, pour tous.
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Écoquartiers
19 septembre 2013
Un écoquartier a vocation à être un modèle d’urbanisation qui assure la qualité de vie de ses résidents et permet de réduire considérablement l’utilisation des ressources naturelles, énergétiques et financières, durant sa construction et via le mode de vie de ses habitants. Réalisation d’une collectivité viable à l’échelle du quartier, il tient compte de considérations liées à la mobilité, à la densité et à la forme urbaine; il assure une meilleure mixité sociale et des activités; il favorise la participation citoyenne.
Concept regroupant l'ensemble des considérations liées au déplacement des personnes, dont leur capacité à se déplacer. Elle dépasse donc la notion de transport, qui décrit l'organisation logistique optimale des flux dans l'espace et le temps. Les technologies mobiles de l’information représentent un prolongement potentiel de la mobilité physique des personnes, leur permettant d'établir des liens sans égard au lieu où il se trouve.
La mobilité permet aux individus d'accéder aux services et activités essentiels et constitue en cela un aspect important de l'épanouissement des individus ainsi qu'un vecteur d'équité sociale, se comparant à d'autres besoins fondamentaux.
La forme urbaine (l'environnement bâti) est le produit de l’articulation des aménagements effectués à différentes échelles (agglomération, quartier, rue et bâtiment) en lien avec l’occupation humaine du territoire. La forme urbaine se reflète dans les modes de vie qu'elle génère et est caractérisée par les éléments suivants :
- Le tissu urbain, qui englobe les voies, les îlots, les parcelles;
- Le cadre bâti, qui se définit grâce à l'implantation, au gabarit et à la volumétrie des bâtiments;
- La densité et la compacité;
- La façon dont sont distribués les activités et les équipements;
- Et enfin les autres réseaux qui s'ajoutent au réseau viaire.
La mixité (parfois appelée diversité) sociale réfère à la présence simultanée ou la cohabitation, en un même secteur géographique, de personnes appartenant à des catégories socioprofessionnelles, à des cultures, à des nationalités, à des tranches d'âge différentes. Cette notion, appliquée à un milieu de vie (un quartier par exemple), suppose une forme d'hétérogénéité en opposition avec des milieux de vie homogènes destinés à une proportion restreinte de la population (communauté ou classe sociale précise).
Interaction au cours de laquelle, des personnes, morales ou physiques, agissent en vue de prendre part à, ou d'influencer, une décision publique ou privée pouvant avoir un impact sur la communauté. Au sens large, la participation citoyenne regroupe donc toute forme d'interaction, qu'elle s'inscrive dans le cadre d'un processus établi (participation publique) ou non (participation sociale), ainsi que la participation à la vie politique (élections, par exemple). La participation citoyenne vise notamment à assurer une meilleure adéquation entre les besoins de la population et les décisions. Il s'agit souvent d'un facteur clé dans l'acceptation et l'appropriation d'un projet.
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Équité
15 janvier 2015
L’équité urbaine est un objectif qu’une ville peut poursuivre en résorbant les inégalités et les exclusions, relatives à l'accès à ses différentes composantes. Elle repose sur des politiques publiques permettant à chacun d’habiter dignement le territoire, de participer à la vie publique, culturelle, politique (p. ex. droits des groupes minoritaires, accès aux espaces publics, participation citoyenne), d’accéder aux lieux d’emploi et de services, mais aussi d’apporter une juste contribution sur le plan économique et fiscal.
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Infrastructure cyclable
21 août 2018
Les infrastructures cyclables regroupent l’ensemble des aménagements et équipements dédiés aux déplacements à vélo, notamment les voies cyclables, les espaces de stationnement ou encore les technologies de gestion de la circulation. La mise en place d’infrastructures cyclables vise à sécuriser les déplacements à vélo et contribue à en augmenter le nombre.
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Intermodalité
25 octobre 2013
Les pratiques intermodales se rapportent à l’utilisation de plusieurs modes de transport distincts au cours d’un même déplacement. Cette pratique peut être facilitée par l’articulation d’une offre de transport multimodale au sein d’interfaces appelés pôles d’échanges, de même que par une approche intégrée de l’information destinée à l’usager et de la tarification des services. La flexibilité et l’efficacité d’une offre de transport intermodale permet de diminuer le recours à l’automobile privée et constitue un volet d’une stratégie de mobilité durable.
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Intersection conviviale
11 septembre 2018
L’intersection de rues tertiaires, où se rencontrent deux ou plusieurs chaussées (Québec. MTMDET, 2017) de rues locales, est traditionnellement aménagée de manière à répondre à des défis de sécurité routière et de fluidité de la circulation. Sous sa forme traditionnelle, elle apparaît comme un des espaces publics les moins conviviaux. L’aménagement d’une intersection conviviale appelle un changement radical d’approche, centré sur la qualité de l’espace, le confort qu’il offre aux personnes et sa capacité à favoriser les liens sociaux.
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Localisation écoresponsable des bureaux
18 septembre 2019
Une localisation écoresponsable des activités de bureaux correspond à un choix d'emplacement qui intègre des critères éthiques, sociaux et environnementaux.
La localisation d’une entreprise a en effet des incidences directes sur les synergies urbaines, la qualité de vie des travailleurs et les émissions de gaz à effet de serre générés par les déplacements quotidiens des clients et des employés. Par ailleurs, de plus en plus d’organisations reconnaissent la localisation de leurs bureaux comme un élément central de leur stratégie corporative, tant pour se distinguer dans leur industrie que pour attirer et retenir les meilleurs talents.
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Mobilité durable
18 janvier 2018
La mobilité durable réfère à la mise en place d’une politique globale des déplacements qui applique les composantes du développement durable aux transports. Elle repose donc sur un système de transport :
- qui permet aux individus de satisfaire leurs principaux besoins d’accès d’une manière équitable, sécuritaire et compatible avec la santé;
- dont le coût est raisonnable, qui fonctionne efficacement, qui offre un choix de moyens de transport et qui appuie une économie dynamique;
- qui minimise la consommation d’espace et de ressources, qui s’intègre au milieu et qui réduit les émissions de gaz à effet de serre ainsi que les déchets.
(Vivre en Ville, d’après Québec. OQLF, 2017, et Centre pour un transport durable, 2002)
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Mode de vie physiquement actif
17 décembre 2013
Mode de vie où des activités physiques sont intégrées au quotidien, tant pour le loisir que pour des raisons utilitaires comme les déplacements. Dans un contexte où la population est de plus en plus sédentaire, avec d’importants problèmes de santé publique associés, la promotion d’un tel mode de vie participe de politiques publiques en matière de prévention et d’amélioration de la santé.
Plusieurs caractéristiques de l’environnement bâti dans lequel évoluent les individus peuvent influencer l’adoption et le maintien d’un mode de vie physiquement actif. Des milieux de vie compacts où diverses activités sont rapprochées des résidences, un design de rues qui facilite et sécurise les déplacements, ainsi qu’un service de transport collectif accessible et efficace, sont parmi ces caractéristiques.
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Park(ing) Day
30 septembre 2016
Le Park(ing) Day est un évènement annuel mondial développé en 2005 par l'organisme Rebar, à San Francisco. L'évènement vise à susciter un débat sur l'occupation de l'espace public par la voiture et à présenter des alternatives. Citoyens, professionnels, organismes et artistes sont ainsi invités à transformer, le temps d'une journée, des cases de stationnement sur rue en espaces conviviaux, artistiques et verdoyants.
Source : Vivre en Ville, d'après Accès Transports Viables, 2016 et Park(ing) Day Montréal, s.d.
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Placottoir
30 septembre 2016
Le placottoir est un espace public conçu en prolongement du trottoir, sur la chaussée, et généralement en remplacement de cases de stationnement. On le retrouve principalement sur les rues commerciales. Formé d’une plateforme au niveau du trottoir, intégrant du mobilier et de la végétation, le placottoir est un lieu de détente et de rencontre ouvert à tous (City of Vancouver, 2016 ; Plateau-Mont-Royal, 2016). Au Québec, ce type d’aménagement est habituellement installé de façon temporaire pour la saison estivale, ou intégré à un aménagement transitoire.
Traduction du néologisme anglais «parklet», le terme «placottoir» est généralement employé dans la région de Montréal pour décrire ce type d’espace public. L’expression «stationnement pour piétons» lui est préférée dans la région de Québec (ADUQ et CRE-Montréal, 2016).
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Potentiel piétonnier
19 octobre 2016 | Mise à jour: 25 mai 2021
Le potentiel piétonnier d'un milieu (aussi appelé « marchabilité », traduction littérale du terme anglais : walkability) représente sa capacité à faciliter les déplacements utilitaires à pied (Reyburn, 2010). Il s'agit des caractéristiques qui rendent ledit milieu propice à la marche et non de la mesure du nombre ou du pourcentage des déplacements effectués à pied. Ainsi, il est possible qu’un quartier au très faible potentiel piétonnier ait une proportion plus élevée de résidents se déplaçant à pied qu’un quartier au fort potentiel piétonnier (p. ex., en raison des caractéristiques socioéconomiques des habitants).
Les éléments sont considérés selon qu'ils assurent un confort et une sécurité aux piétons, qu'ils permettent aux personnes de rejoindre des destinations variées dans un délai raisonnable et qu'ils offrent un intérêt visuel dans les parcours piétonniers (Southworth, 2005, cité dans Québec. INSPQ, 2014).
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Rue à sens unique
25 septembre 2016
Le sens unique est une méthode de gestion de la circulation rendue populaire parallèlement à l’essor de l’automobile. Il a notamment pour objectif de réduire le nombre de conflits entre les usagers de la rue, d’assurer la fluidité de la circulation véhiculaire, d'accroître l’offre de stationnement, ou encore de limiter la circulation de transit.
En dépit des avantages longtemps mis de l’avant, ces aménagements sont de plus en plus remis en question : les sens uniques sont associés à différents problèmes, dont certains sont liés aux vitesses véhiculaires plus élevées.
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Rue partagée
26 février 2015 | Mise à jour: 03 juillet 2023
La rue partagée est une voie publique où l’ensemble des modes de déplacement cohabitent sans ségrégation physique et où les règles de circulation diffèrent d’une rue traditionnelle. Les piétons sont prioritaires et l'aménagement permet aux usagers de déceler, de façon instinctive, que le partage de la chaussée y est particulier.
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Rue piétonne
08 septembre 2016
Une rue piétonne est une rue aménagée en fonction des piétons : ses aménagements sont permanents et résultent d’une volonté claire de privilégier le piéton à tout autre mode de transport notamment motorisé (Québec. OQLF, 2016 ; Ville de Montréal, 2014).
Contrairement aux rues partagées (aussi appelées zones de rencontres) ou aux autres zones à priorité piétonne, la circulation automobile y est interdite ou fortement restreinte.
La piétonnisation réfère pour sa part à l’opération consistant à limiter l'accès d'une rue aux seuls piétons (Québec. OQLF, 1981).
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Sécurité des déplacements actifs
25 février 2015
La sécurité réfère à une situation où les conditions matérielles, économiques ou politiques font en sorte que les personnes sont hors de danger. Dans le cas plus précis de la sécurité routière, il est question d’un ensemble de mesures destinées à protéger les personnes (CNRTL, s.d.; Québec. OQLF, 2008).
En matière de déplacements actifs, les mesures de sécurité privilégiées sont d'ordinaire d'ordre technologique, ou bien relèvent de la sensibilisation des usagers de la route quant aux comportements fautifs. Les racines environnementales de l'insécurité sont rarement prises en considération. Or, l'aménagement et la forme des milieux de vie sont indissociables de la sécurisation des déplacements actifs.
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Sécurité sur les strips commerciales
01 octobre 2021
Dominé par des voies de circulation à caractère routier marqué, un nombre réduit d’intersections et de vastes aires de stationnement en façade, l’environnement des strips commerciales, est particulièrement hostile (Gehl, 2011) et dangereux (Southworth, 2005) pour les piétons et les cyclistes.
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Strips commerciales : des corridors incontournables au Québec
01 octobre 2021
Les boulevards et les routes à vocation commerciale, communément appelées strips commerciales, sont des voies de communication structurantes, traversant et délimitant des milieux variés. Elles prennent la forme de corridors urbains ou suburbains, le plus souvent de basse densité, où une place généreuse est accordée à la voiture (larges chaussées, intersections imposantes, vastes stationnements, absence fréquente de trottoirs, etc.) et permettant un accès direct aux parcelles qui longent leur tracé.
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Transit-oriented development (TOD)
25 octobre 2013
Développé par Peter Calthorpe en 1993, le concept de Transit-oriented development se veut une approche visant à favoriser l’articulation de l’urbanisation et du transport collectif. Le TOD propose l’établissement de collectivités dans lesquelles les habitants peuvent facilement accéder à pied (c’est-à-dire dans un rayon approximatif de 600 mètres) à un noyau de services et de commerces et à une station de transport collectif. Cette approche urbanistique a été mise en oeuvre plus particulièrement en Amérique du Nord. L’influence de ces initiatives sur la modification des comportements de mobilité de la population varie en fonction du contexte local et de la prise en compte des principes à la base du concept de TOD.
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Ville d’hiver : la mobilité active des aînés
02 novembre 2018
Permettre aux aînés de satisfaire leurs besoins quotidiens à pied en toute saison impose aux collectivités de relever trois défis : démographique, urbanistique et climatique. Trois ensembles de facteurs réduisent considérablement leur capacité à se déplacer avec aisance et en sécurité dans ces conditions :
- le déclin de leur motricité et de leur mobilité associé à leur vieillissement;
- l’aménagement des milieux de vie et les options de mobilité peu adaptés à leurs besoins; ainsi que
- l’obscurité, la froideur et, de plus en plus, en raison des changements climatiques, l’alternance des précipitations de pluie et de neige associées à l’hiver mouillé québécois.