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Espace public
L'espace public désigne l'ensemble des espaces (généralement urbains) destinés à l'usage de tous, sans restriction. Il peut ainsi s'agir de tout espace de circulation (réseau viaire) ou de rassemblement (parc, place…). Au sens large, cette notion peut s'étendre aux espaces à caractère public ou semi-public qui relèvent de droit privé, mais sont accessibles à tous (par exemple, certains espaces commerciaux). L'espace public est a distinguer du domaine public, qui représente les terrains (et autres immeubles) appartenant de droit à une autorité publique, sans être nécessairement accessibles au public.
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Accessibilité des milieux de vie : la mobilité active des aînés
20 octobre 2018
La possibilité, pour les aînés, de recourir aux modes déplacement actifs pour se rendre de manière autonome à différentes destinations (lieu de résidences, commerces, services, équipements publics, etc.) est un élément essentiel de l’accessibilité d’une collectivité.
La mobilité active constitue par ailleurs un facteur particulièrement déterminant pour la qualité de vie des aînés, plus à risque de se trouver en situation de vulnérabilité sociale, économique, ou physique.
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Agriculture urbaine
01 décembre 2013
L’agriculture urbaine désigne à la fois un ensemble d’activités agricoles pratiquées en milieu urbain, un mouvement citoyen de réappropriation de l’espace urbain à des fins alimentaires et un outil de développement durable pour les collectivités. Dans les pays en développement, elle constitue souvent une stratégie de subsistance alimentaire des ménages en situation de pauvreté alors qu’elle constitue davantage, dans les pays développés, une revendication citoyenne en faveur d’un meilleur accès à une saine alimentation et à des milieux de vie de qualité.
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Aménagement transitoire
29 avril 2017
Le design d’aménagements transitoires constitue une démarche de planification et d’intervention sur l’espace public, menée ou encadrée par une municipalité : elle permet d’appréhender la transformation d’un site ou d'un bâtiment vacant, ou encore d’un espace public inadapté, à court et à moyen termes, et de nourrir la réflexion plus large entourant un projet de réaménagement permanent, qu’il soit seulement envisagé ou officiellement prévu. Afin de mettre en valeur un espace et de le rendre attrayant pour la communauté, le design d’aménagements transitoires mise sur la modestie, la flexibilité, le faible coût et la rapidité de mise en uvre.
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Apaisement de la circulation
12 décembre 2013
L’expression « apaisement de la circulation » regroupe un éventail de mesures visant généralement à réduire la vitesse ou le nombre des véhicules. Celles-ci permettent de parvenir à un partage plus équitable de la rue entre les différents usagers, en accordant une place accrue aux plus vulnérables : piétons, cyclistes, enfants, aînés, personnes à mobilité réduite, etc. Le rétrécissement de la largeur de la rue, l’ajout d’obstacles au tracé, la surélévation de portions de la voie (pour les traverses piétonnes), ou encore le changement de revêtement constituent les interventions les plus répandues d’apaisement de la circulation.
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Défis du vieillissement en aménagement
20 octobre 2018
Le vieillissement de la population est un phénomène en pleine croissance. Si nombre d’aînés sont encore actifs aujourd’hui, l’éventualité qu’ils perdent de leur autonomie ou qu’ils soient touchés par une incapacité pose un défi d’aménagement pour leur permettre, notamment, de continuer à se déplacer en toute sécurité. Le vieillissement de la population exige que les collectivités s’ajustent sur le plan de l’offre résidentielle, de transport et de services. Très peu de municipalités sont prêtes à répondre adéquatement à ces besoins aujourd’hui, ce qui présente une opportunité d’améliorer et de rendre plus durables les milieux de vie, pour tous.
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Design actif en contexte hivernal
08 février 2017
L’approche d’aménagement axée sur le design actif cherche à créer des environnements urbains favorables aux saines habitudes de vie. Les conditions hivernales des différentes municipalités du Québec viennent bouleverser les comportements et les habitudes de la population : de l’endroit où elle consomme à la manière de se divertir, sans oublier le mode de transport qu’elle privilégie. L’approche du design actif doit par conséquent prendre en considération les contraintes imposées par l’hiver.
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Échelle humaine
17 octobre 2017
Notion clé de l'urbanisme, l'échelle humaine est la caractéristique d'un environnement physique que les individus peuvent percevoir favorablement et s'approprier. Elle repose sur des formes adaptées aux dimensions humaines, mais aussi sur un parti pris qui donne la priorité aux personnes dans l'aménagement.
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Équité
15 janvier 2015
L’équité urbaine est un objectif qu’une ville peut poursuivre en résorbant les inégalités et les exclusions, relatives à l'accès à ses différentes composantes. Elle repose sur des politiques publiques permettant à chacun d’habiter dignement le territoire, de participer à la vie publique, culturelle, politique (p. ex. droits des groupes minoritaires, accès aux espaces publics, participation citoyenne), d’accéder aux lieux d’emploi et de services, mais aussi d’apporter une juste contribution sur le plan économique et fiscal.
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Gestion du stationnement
15 janvier 2015
Pour les autorités municipales, la gestion du stationnement consiste à intervenir sur l’offre, la demande et l’aménagement des cases tant sur rue que hors rue. Alors que la démarche traditionnelle consiste à aligner l’offre sur la demande et parfois à préconiser des retouches esthétiques sur les aires de stationnement, la gestion intégrée tient compte de l’ensemble des enjeux liés au stationnement, tout en contribuant à la vitalité et à la qualité des milieux de vie. Elle cherche à limiter la demande, puis ajuste l’offre en fonction de cette dernière, et aborde l’aménagement des cases sous l’angle de l’intégration urbaine et de l’optimisation de l’espace.
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Intersection conviviale
11 septembre 2018
L’intersection de rues tertiaires, où se rencontrent deux ou plusieurs chaussées (Québec. MTMDET, 2017) de rues locales, est traditionnellement aménagée de manière à répondre à des défis de sécurité routière et de fluidité de la circulation. Sous sa forme traditionnelle, elle apparaît comme un des espaces publics les moins conviviaux. L’aménagement d’une intersection conviviale appelle un changement radical d’approche, centré sur la qualité de l’espace, le confort qu’il offre aux personnes et sa capacité à favoriser les liens sociaux.
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Park(ing) Day
30 septembre 2016
Le Park(ing) Day est un évènement annuel mondial développé en 2005 par l'organisme Rebar, à San Francisco. L'évènement vise à susciter un débat sur l'occupation de l'espace public par la voiture et à présenter des alternatives. Citoyens, professionnels, organismes et artistes sont ainsi invités à transformer, le temps d'une journée, des cases de stationnement sur rue en espaces conviviaux, artistiques et verdoyants.
Source : Vivre en Ville, d'après Accès Transports Viables, 2016 et Park(ing) Day Montréal, s.d.
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Placottoir
30 septembre 2016
Le placottoir est un espace public conçu en prolongement du trottoir, sur la chaussée, et généralement en remplacement de cases de stationnement. On le retrouve principalement sur les rues commerciales. Formé d’une plateforme au niveau du trottoir, intégrant du mobilier et de la végétation, le placottoir est un lieu de détente et de rencontre ouvert à tous (City of Vancouver, 2016 ; Plateau-Mont-Royal, 2016). Au Québec, ce type d’aménagement est habituellement installé de façon temporaire pour la saison estivale, ou intégré à un aménagement transitoire.
Traduction du néologisme anglais «parklet», le terme «placottoir» est généralement employé dans la région de Montréal pour décrire ce type d’espace public. L’expression «stationnement pour piétons» lui est préférée dans la région de Québec (ADUQ et CRE-Montréal, 2016).
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Potentiel piétonnier
19 octobre 2016 | Mise à jour: 25 mai 2021
Le potentiel piétonnier d'un milieu (aussi appelé « marchabilité », traduction littérale du terme anglais : walkability) représente sa capacité à faciliter les déplacements utilitaires à pied (Reyburn, 2010). Il s'agit des caractéristiques qui rendent ledit milieu propice à la marche et non de la mesure du nombre ou du pourcentage des déplacements effectués à pied. Ainsi, il est possible qu’un quartier au très faible potentiel piétonnier ait une proportion plus élevée de résidents se déplaçant à pied qu’un quartier au fort potentiel piétonnier (p. ex., en raison des caractéristiques socioéconomiques des habitants).
Les éléments sont considérés selon qu'ils assurent un confort et une sécurité aux piétons, qu'ils permettent aux personnes de rejoindre des destinations variées dans un délai raisonnable et qu'ils offrent un intérêt visuel dans les parcours piétonniers (Southworth, 2005, cité dans Québec. INSPQ, 2014).
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Problématique du stationnement
17 octobre 2014
Les villes sont prises avec la question apparemment insoluble du stationnement : les quartiers les plus attractifs suscitent une demande toujours croissante de stationnement, mais l’abondance de cases nuit à la qualité des milieux de vie. Or, la croissance de l’offre de stationnement s’avère incompatible avec de nombreux objectifs des municipalités, comme la lutte contre l'étalement urbain ou l’essor du transport en commun et des déplacements actifs. Mieux appréhender cette question exige de revoir la place de l’automobile dans la ville, notamment de reconsidérer la quantité et la localisation des cases de stationnement.
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Quartier privé (ou Gated community)
05 août 2017
Souvent bien connu sous son appellation anglophone de gated community, le quartier privé est est un lotissement résidentiel fermée, sécurisé et géré par une association de propriétaires (Le Goix, 2003). Il varie en taille : ce peut être un ensemble résidentiel d'une cinquantaine de lots ou encore une véritable ville clôturée de 15 000 habitants (Blakely et Snyder, 1997). Avec la croissance de l’insécurité urbaine et des inégalités, il a rapidement gagné en popularité depuis les années 1990 partout dans le monde, et en particulier aux États‑Unis.
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Rue à sens unique
25 septembre 2016
Le sens unique est une méthode de gestion de la circulation rendue populaire parallèlement à l’essor de l’automobile. Il a notamment pour objectif de réduire le nombre de conflits entre les usagers de la rue, d’assurer la fluidité de la circulation véhiculaire, d'accroître l’offre de stationnement, ou encore de limiter la circulation de transit.
En dépit des avantages longtemps mis de l’avant, ces aménagements sont de plus en plus remis en question : les sens uniques sont associés à différents problèmes, dont certains sont liés aux vitesses véhiculaires plus élevées.
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Rue partagée
26 février 2015 | Mise à jour: 03 juillet 2023
La rue partagée est une voie publique où l’ensemble des modes de déplacement cohabitent sans ségrégation physique et où les règles de circulation diffèrent d’une rue traditionnelle. Les piétons sont prioritaires et l'aménagement permet aux usagers de déceler, de façon instinctive, que le partage de la chaussée y est particulier.
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Rue piétonne
08 septembre 2016
Une rue piétonne est une rue aménagée en fonction des piétons : ses aménagements sont permanents et résultent d’une volonté claire de privilégier le piéton à tout autre mode de transport notamment motorisé (Québec. OQLF, 2016 ; Ville de Montréal, 2014).
Contrairement aux rues partagées (aussi appelées zones de rencontres) ou aux autres zones à priorité piétonne, la circulation automobile y est interdite ou fortement restreinte.
La piétonnisation réfère pour sa part à l’opération consistant à limiter l'accès d'une rue aux seuls piétons (Québec. OQLF, 1981).
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Sécurité des déplacements actifs
25 février 2015
La sécurité réfère à une situation où les conditions matérielles, économiques ou politiques font en sorte que les personnes sont hors de danger. Dans le cas plus précis de la sécurité routière, il est question d’un ensemble de mesures destinées à protéger les personnes (CNRTL, s.d.; Québec. OQLF, 2008).
En matière de déplacements actifs, les mesures de sécurité privilégiées sont d'ordinaire d'ordre technologique, ou bien relèvent de la sensibilisation des usagers de la route quant aux comportements fautifs. Les racines environnementales de l'insécurité sont rarement prises en considération. Or, l'aménagement et la forme des milieux de vie sont indissociables de la sécurisation des déplacements actifs.
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Sécurité sur les strips commerciales
01 octobre 2021
Dominé par des voies de circulation à caractère routier marqué, un nombre réduit d’intersections et de vastes aires de stationnement en façade, l’environnement des strips commerciales, est particulièrement hostile (Gehl, 2011) et dangereux (Southworth, 2005) pour les piétons et les cyclistes.
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Stationnement dans les centralités
16 mars 2018
La centralité (p. ex. le centre-ville, la rue principale, le noyau villageois, le cœur de quartier) et le stationnement sont engagés dans un mariage malheureux. La centralité a besoin du stationnement pour accueillir une grande partie des visiteurs qu’elle attire et serait pénalisée par une pénurie de stationnement, qu’elle soit réelle ou perçue. Pourtant, les aires de stationnement peuvent altérer les atouts de la centralité à l’origine de son attractivité : le nombre et la proximité des activités socioéconomiques, l’échelle humaine du milieu, la qualité et le caractère distinctif du milieu.
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Strips commerciales : des corridors incontournables au Québec
01 octobre 2021
Les boulevards et les routes à vocation commerciale, communément appelées strips commerciales, sont des voies de communication structurantes, traversant et délimitant des milieux variés. Elles prennent la forme de corridors urbains ou suburbains, le plus souvent de basse densité, où une place généreuse est accordée à la voiture (larges chaussées, intersections imposantes, vastes stationnements, absence fréquente de trottoirs, etc.) et permettant un accès direct aux parcelles qui longent leur tracé.