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Externalité

Issu du vocabulaire économique, le terme « externalité » reflète l’impact positif ou négatif d’une activité, de production ou de consommation, dont le coût n’est pas transposé dans le prix du produit ou du service. Adapté au vocabulaire du développement durable, ce terme réfère directement à l’impact, qu’il soit économique, social ou environnemental, sans nécessairement lui donner une valeur économique. Bien qu’une externalité puisse être positive (ex : la création d’emplois indirects suite à l’implantation d’une entreprise), l’externalité négative est plus souvent pointée du doigt, en raison des conséquences subies par un (ou des) tiers parti(s) n’ayant pas été impliqué dans les décisions entourant l’activité. La pollution de l’air et les émissions de CO2 sont, par exemple, des externalités négatives liées au transport, qu’il est difficile de quantifier mais dont les conséquences ne sont pas pour autant négligeables.

Résultats de recherche pour : "Externalité"

  • Stationnement dans les centralités

    La centralité (p. ex. le centre-ville, la rue principale, le noyau villageois, le cœur de quartier) et le stationnement sont engagés dans un mariage malheureux. La centralité a besoin du stationnement pour accueillir une grande partie des visiteurs qu’elle attire et serait pénalisée par une pénurie de stationnement, qu’elle soit réelle ou perçue. Pourtant, les aires de stationnement peuvent altérer les atouts de la centralité à l’origine de son attractivité : le nombre et la proximité des activités socioéconomiques, l’échelle humaine du milieu, la qualité et le caractère distinctif du milieu.
  • Intermodalité

    Les pratiques intermodales se rapportent à l’utilisation de plusieurs modes de transport distincts au cours d’un même déplacement. Cette pratique peut être facilitée par l’articulation d’une offre de transport multimodale au sein d’interfaces appelés pôles d’échanges, de même que par une approche intégrée de l’information destinée à l’usager et de la tarification des services. La flexibilité et l’efficacité d’une offre de transport intermodale permet de diminuer le recours à l’automobile privée et constitue un volet d’une stratégie de mobilité durable.
  • Intersection conviviale

    L’intersection de rues tertiaires, où se rencontrent deux ou plusieurs chaussées (Québec. MTMDET, 2017) de rues locales, est traditionnellement aménagée de manière à répondre à des défis de sécurité routière et de fluidité de la circulation. Sous sa forme traditionnelle, elle apparaît comme un des espaces publics les moins conviviaux. L’aménagement d’une intersection conviviale appelle un changement radical d’approche, centré sur la qualité de l’espace, le confort qu’il offre aux personnes et sa capacité à favoriser les liens sociaux.
  • Logement abordable

    Au Canada, un logement est considéré comme abordable si les frais de logement (loyer ou hypothèque, incluant les taxes foncières et les frais de chauffage) représentent moins de 30 % du revenu mensuel brut du ménage qui l’occupe. Plusieurs stratégies existent au Québec afin de répondre aux problèmes d’abordabilité. Les logements subventionnés comptent parmi les plus connus, mais les stratégies peuvent également inclure l’accession à la propriété à prix abordable. La notion d’abordabilité tend de plus en plus à considérer l’interaction entre les dépenses en matière de logement et celles liées au transport. Les politiques publiques à l’égard du logement abordable sont appelées à évoluer en conséquence.
  • Collectivité viable

    Une collectivité viable est un milieu de vie qui répond aux besoins fondamentaux de ses résidents, est favorable à leur santé et assure leur qualité de vie. Son mode de développement favorise l’équité, respecte la capacité des écosystèmes et permet d’épargner les ressources naturelles, énergétiques et financières : elle peut se maintenir à long terme.
  • Design actif en contexte hivernal

    L’approche d’aménagement axée sur le design actif cherche à créer des environnements urbains favorables aux saines habitudes de vie. Les conditions hivernales des différentes municipalités du Québec viennent bouleverser les comportements et les habitudes de la population : de l’endroit où elle consomme à la manière de se divertir, sans oublier le mode de transport qu’elle privilégie. L’approche du design actif doit par conséquent prendre en considération les contraintes imposées par l’hiver.
  • Potentiel piétonnier

    Le potentiel piétonnier d'un milieu (aussi appelé « marchabilité », traduction littérale du terme anglais : walkability) représente sa capacité à faciliter les déplacements utilitaires à pied (Reyburn, 2010). Il s'agit des caractéristiques qui rendent ledit milieu propice à la marche et non de la mesure du nombre ou du pourcentage des déplacements effectués à pied. Ainsi, il est possible qu’un quartier au très faible potentiel piétonnier ait une proportion plus élevée de résidents se déplaçant à pied qu’un quartier au fort potentiel piétonnier (p. ex., en raison des caractéristiques socioéconomiques des habitants). Les éléments sont considérés selon qu'ils assurent un confort et une sécurité aux piétons, qu'ils permettent aux personnes de rejoindre des destinations variées dans un délai raisonnable et qu'ils offrent un intérêt visuel dans les parcours piétonniers (Southworth, 2005, cité dans Québec. INSPQ, 2014).
  • Accessibilité des milieux de vie : la mobilité active des aînés

    La possibilité, pour les aînés, de recourir aux modes déplacement actifs pour se rendre de manière autonome à différentes destinations (lieu de résidences, commerces, services, équipements publics, etc.) est un élément essentiel de l’accessibilité d’une collectivité. La mobilité active constitue par ailleurs un facteur particulièrement déterminant pour la qualité de vie des aînés, plus à risque de se trouver en situation de vulnérabilité sociale, économique, ou physique.
  • Problématique des systèmes alimentaires

    Un système alimentaire durable est un réseau de collaboration territorial qui intègre la production, la transformation, la distribution, la consommation de produits alimentaires et la gestion des matières résiduelles, dans le but d’accroître la santé environnementale, économique et sociale de la collectivité. Il comprend les acteurs, les activités et les infrastructures interpellés par la sécurité alimentaire d’une population et repose sur une gouvernance alimentaire territoriale. Des initiatives en faveur des systèmes alimentaires durables se multiplient partout dans le monde afin de résoudre les nombreux enjeux auxquels ils font face.
  • Compacité / Densité

    Densité et compacité sont deux notions indissociables si l’on veut réellement tirer profit de leurs avantages. La densité brute se rapporte au nombre de logements sur une superficie donnée, peu importe la forme et l’agencement des bâtiments et des espaces publics ou privés. La compacité, quant à elle, réfère au rapport entre les surfaces bâties et non bâties. Il s’agit d’une manière d’occuper le territoire, de façon à créer des liens (physiques et sociaux) en limitant les vides et les discontinuités. La compacité permet de créer des milieux de vie à la fois denses et conviviaux, respectueux de l’échelle humaine et favorables à la création d’une ville des courtes distances. Ce mode d’occupation du territoire se veut une réponse aux problèmes engendrés par l’étalement urbain.
  • Habitat durable

    L’habitat durable désigne un milieu bâti, dont les habitations qui le composent, contribuant au développement de collectivités viables. Au-delà du caractère écologique des bâtiments, la notion d’habitat durable fait référence à un cadre de vie confortable et attrayant qui soutient des modes de vie eux-mêmes durables. En effet, l'habitat durable est, d'une part, axé sur la performance énergétique des habitations et la réduction de l'empreinte écologique (notamment à l'égard du bilan énergétique) de leurs occupants dans l'ensemble de leurs activités. Il est, d'autre part, conçu pour contribuer à la qualité du milieu de vie et pour répondre aux besoins de ménages aux profils variés.
  • Consolidation et requalification urbaines

    La consolidation et la requalification urbaines sont deux modes d’urbanisation qui misent sur les opportunités de développement ou de redéveloppement à l’intérieur même des milieux urbanisés. Plus précisément, la consolidation urbaine consiste à optimiser l’utilisation du territoire afin d’en assurer la rentabilité, de retenir ou d’y attirer de nouvelles activités et de tirer profit des qualités d’un milieu de vie déjà habité (commerces, transport en commun, arbres matures, etc). Les projets d’amélioration de l’espace public, de modifications aux bâtiments existants incluant le recyclage architectural ainsi que les projets d’insertion et de densification permettent d’assurer la pérennité et la prospérité des milieux ainsi consolidés. La requalification urbaine, quant à elle, consiste à modifier les qualités physiques d’un milieu afin de lui attribuer une nouvelle vocation. Généralement, elle s’accompagne de la consolidation du milieu visé, de la création de nouveaux espaces publics - incluant l’ouverture de nouvelles rues - et de projets de construction favorisant la diversification des activités.